Le miracle Simic pour sauver l'été d'Anderlecht : il n'aurait jamais valu autant à l'avenir
Photo: © photonews
Jan-Carlo Simic a donc été prêté avec option d'achat obligatoire (autant dire vendu) en Arabie Saoudite, et Anderlecht va toucher le pactole. Un petit miracle.
Cet été, Olivier Renard avait du pain sur la planche. Une situation difficile, héritée d'années de mauvaise gestion : ce n'était pas la faute du directeur sportif du RSCA si, à son arrivée, des garçons comme Théo Leoni, Yari Verschaeren et Mario Stroeykens arrivaient en fin de contrat ou si des joueurs comme Mats Rits et Thomas Foket étaient surnuméraires et très bien payés.
Ce n'est pas non plus Renard qui a fait venir un Luis Vazquez insuffisant pour remplacer Kasper Dolberg, et le départ du Danois était malheureusement inévitable à partir du moment où il souhaitait vraiment rejoindre l'Ajax. Les choix de Besnik Hasi de renvoyer Cvetkovic et Hatenboer en équipe B là où Renard croit vraiment en eux, c'est aussi indépendant de la volonté du directeur sportif.
Jan-Carlo Simic aurait-il un jour rapporté autant ?
Mais le mercato d'Olivier Renard n'en est pas moins globalement loupé, au moins sur le plan des sorties. La seule vente marquante (celle de Leoni étant prévue et moins importante) aura été celle d'un Dolberg que personne ne souhaitait voir partir, alors que plusieurs gros dossiers sont restés à quai.
Dans ce contexte, l'offre de dernière minute de l'Arabie Saoudite pour Jan-Carlo Simic est un véritable cadeau du ciel. Une manne céleste qui va rapporter 20 millions d'euros à Anderlecht. Les Mauves n'ont bien sûr pas hésité, car Simic n'était même plus titulaire sous Hasi. Son remplaçant, Ilic, au profil similaire (jusqu'à sa nationalité!), est déjà là.
Vingt millions, c'est une somme que le RSCA aurait déjà été chanceux de toucher après trois saisons de haut niveau de la part de Jan-Carlo Simic. Oui, Bruges peut réclamer 30 millions pour un défenseur central comme Joel Ordoñez, mais les Blauw & Zwart jouent la Champions League, et ont pris l'ascendant sur Anderlecht sur le plan des ventes.
Jan-Carlo Simic n'a pas passé de vrai palier depuis son arrivée à Bruxelles. C'est en partie la faute de Besnik Hasi, qui n'a que peu fait progresser ses joueurs, mais le fait est que le soufflé est vite retombé après des débuts tapageurs du "guerrier" milanais, aux limites techniques évidentes. Un joueur de son profil n'aurait peut-être jamais rapporté 20 millions d'euros.
Le seul problème pour Renard est que si cette vente "sauve" son mercato sortant, elle arrive trop tard pour que le club puisse compenser le départ de Dolberg et aller chercher un attaquant (à moins d'offrir un salaire démesuré à un attaquant libre). Ce sera pour janvier, en espérant que le Sporting parvienne à marquer des buts d'ici là.
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