Une histoire qui continue d'inquiéter : la Pro League toujours bloquée avec DAZN

Une histoire qui continue d'inquiéter : la Pro League toujours bloquée avec DAZN
Photo: © photonews

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La relation entre la Pro League et le détenteur des droits télévisuels DAZN reste particulièrement tendue. Après l'assemblée générale de mercredi, aucun accord n'a encore été trouvé entre les deux parties.

Alors que les discussions se poursuivent, le contrat télévisuel plane comme une épée de Damoclès au-dessus de la tête des clubs belges. DAZN a conclu l’an dernier un accord exclusif avec la Pro League, d’une valeur de 84 millions d’euros par saison, valable jusqu’en 2030.

Mais le service de streaming ne parvient pas à conclure des accords de distribution avec des opérateurs câblés comme Telenet et Proximus. Par conséquent, l’entreprise ne génère pas les revenus escomptés et qualifie l’accord actuel comme étant commercialement insoutenable.

La Pro League reste ferme

Pour cette raison, DAZN exige une révision des conditions financières. Ces dernières semaines, une période de vingt jours ouvrables a été ouverte pour permettre aux deux parties de trouver une solution. Ce délai arrive à expiration, mais les discussions n’ont abouti à aucune percée réelle.

Du côté de la Pro League, on maintient pour l’instant une position ferme. Son CEO, Lorin Parys, rappelle que DAZN doit respecter ses obligations contractuelles. Les droits télévisuels ont été attribués via un appel d’offres public et l’instance estime qu’il n’y a pas de raison d’adapter les conditions. On est toutefois conscient qu’une rupture à court terme aurait des conséquences catastrophiques.

Les droits télévisuels remis sur le marché pour beaucoup moins ?

Beaucoup de choses sont en jeu pour les clubs belges. Les 84 millions d’euros annuels payés par DAZN représentent une source de revenus cruciale dans un secteur très dépendant des transferts. Une interruption prématurée menacerait l’équilibre financier de plusieurs équipes. Les clubs les plus modestes dépendent encore davantage de cet argent.

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Sans DAZN, la Pro League serait contrainte de remettre les droits télévisuels sur le marché, mais il est évident qu’ils valent aujourd’hui beaucoup moins que ce que DAZN avait accepté de payer. La somme investie et que DAZN espérait récupérer en partie grâce à des accords avec les opérateurs télécom est précisément ce qui complique désormais les négociations.

La Pro League souhaite préserver la relation avec DAZN coûte que coûte, mais l’incertitude reste grande. Tant qu’un nouvel accord solide n’aura pas été trouvé, l’avenir des droits télévisuels en Belgique restera fragile, et avec lui, la stabilité financière du football professionnel belge.

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