Les Tops & Flops du Topper: L'ambiance du Parc Astrid au beau fixe

Kevin Jonckheere
Kevin Jonckheere depuis Anderlecht
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Les Tops & Flops du Topper: L'ambiance du Parc Astrid au beau fixe
Photo: © photonews

Dimanche soir, Anderlecht est parvenu à relancer l'enjeu du championnat en glanant une précieuse victoire sur sa pelouse face au Club de Bruges, leader de Jupiler Pro League. Retour sur les points positifs et négatifs du choc de la 3e journée des PO1.

Au Top:

A. Le trio Badji - Okaka - Tielemans

Monté après un quart d'heure de jeu seulement, en remplacement d'Andy Najar, Stéphane Badji a parfaitement rempli son rôle au poste de latéral droit. Jamais facile d'évoluer à un poste que l'on ne connait pas, d'autant plus après 15 minutes de jeu à peine, dans une rencontre à enjeux et dans une ambiance stressante et pesante. Pourtant, le Sénégalais a relevé le défi avec brio !

Stefano Okaka a sans doute réalisé sa prestation la plus aboutie depuis son arrivée au Sporting d'Anderlecht. Dans tous les bons coups, l'Italien a pesé sur la défense brugeoise et ce durant 90 minutes. Il n'a manqué qu'un petit but pour parfaire un match 5 étoiles.

Enfin, comment passer à côté de Youri Tielemans, le détonateur des Mauves dimanche soir ? Le jeune bruxellois a pris du galon au fil du match pour finalement se montrer décisif et décanter la situation à l'heure de jeu. Un but qui pourrait valoir son pesant d'or au terme de la saison...

B. L'ambiance du Parc Astrid

Comme à chaque fois lorsque le Club de Bruges se déplace à Bruxelles, le Parc se transforme en véritable arène. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si les Brugeois courent après leur première victoire au stade Constant Vanden Stock depuis 1998... Les 22.000 supporters ont donné de leur personne pendant 90 minutes et ont redoublé d'efforts dans la dernière demi-heure.

S'ils sont souvent critiqués (parfois à juste titre) pour être des supporters exigeants et trop fréquemment défaitistes, les fans des Mauves ont fait taire toutes les critiques. Reste à réitérer ce genre d'ambiance lors des prochaines réceptions de la saison...

C. Vanaken, la force tranquille

Si le Club de Bruges continue sur sa lancée malgré quelques ajustements lors du dernier mercato hivernal, dont le fameux départ de Victor Vazquez, c'est en grande partie grâce à Hans Vanaken. Hier soir, le nouveau patron du secteur offensif brugeois était partout à la fois.

Il imprime le rythme, dicte le jeu et n'hésite pas à communiquer sur la pelouse. Si les Brugeois parviennent à évoluer au niveau de leur n°20 lors des 7 matchs restants, alors le titre ne peut leur échapper. On retiendra notamment ses offrandes sur le poteau de Diaby et sur la 2e grosse opportunité brugeoise d'Izquierdo ainsi qu'un impact physique et défensif non négligeable.

Les Flops:

Les 15e premières minutes

On ne va pas vous le cacher, on a eu un peu peur après le premier quart d'heure de jeu. Sans rythme et sans relief, le fameux Topper a commencé sur un mode mineur. En cause ? Les multiples blessures anderlechtoises. Dû à quoi ? A l'engagement physique sans réserve des hommes de Preud'homme ?

Ruud Vormer a, à juste titre, nuancé cette observation: "On a joué les duels à fond comme à chaque fois dans les rencontres à enjeux". Pour rappel, lors des quinze premières minutes de jeu, Praet s'est occasionné une mini commotion cérébrale sur un duel tout à fait correct et Najar s'est blessé, tout seul, au genou gauche.

Des changements brugeois ratés

Le choix de faire monter Leandro Pereira avant Jelle Vossen a surpris pas mal de monde dans les travées du Constant Vanden Stock. Si Clement affirme avoir fait les bons choix, le doute persiste... Doit-on parler du remplacement d'Izquierdo pour Bolingoli à la... 88e ? Passons.

Kara - Büttner

Kara est encore trop imprécis tant dans son placement que dans ses relances ou ses passes en retrait. Le Sénégalais a failli être la risée du Parc Astrid sur une tentative de dribble ratée face à Vanaken. Un dribble qu'il a retenté quelques instants plus tard. Heureusement sans conséquence.

Pour rappel, Defour lui demandait de ne pas lui donner le cuir et de balancer devant avant qu'il ne soit pris en sandwich par deux brugeois et qu'il ne se déboite l'épaule... De son côté, Alexander Büttner a raté de nombreux centres et s'est montré trop imprécis sur ses phases arrêtées. Défensivement aussi il a montré quelques faiblesses. Mais comme chacun a droit à un coup de moins bien, on pardonnera au Néerlandais.

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