Oliver Werner est revenu de très loin : "Il n'y avait aucun espoir que je puisse rejouer mais je suis un Ardennais"

Alexandre Fiammetti
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Oliver Werner est revenu de très loin : "Il n'y avait aucun espoir que je puisse rejouer mais je suis un Ardennais"
Photo: © Photonews

Il y a presque deux ans, Olivier Werner, alors à Sochaux, est entré en collision avec l'attaquant d'Orléans Livio Nabab. Résultat, une fracture tibia-péroné et une traversée du désert et une longue rééducation.

Olivier Werner raconte ce qui lui est arrivé. "Une fracture ouverte, avec un os qui a transpercé la peau...Mon tibia était en angle droit. Mon péroné en sept morceaux. J'ai été opéré en pleine nuit, à Besançon. L'opération s'est bien passée a déclaré le portier des Hurlus à Sport/Footmagazine.

Sa carrière semblait terminée. "En France, j'ai consulté de nombreux médecins et chirurgiens et ils étaient unanimes: j'étais définitivement inapte pour le foot. Ma fracture du tibia ne se refaisait pas, il n' y avait aucun espoir que je puisse rejouer" souligne l'ancien rempart du Cercle et de Mons.

Inapte au travail

"C'était simple, finalement. Je signais le document qui mentionnait que j'étais définitivement inapte, au revoir et merci, je prenais mon chèque. Un gros montant. Un très gros montant. Un très très très gros montant ! Je pourrais être riche, oui. Par rapport à ce que je touche à Mouscron, ça n'a rien de comptable" souligne l'ancien gardien de Sochaux.

Mais Werner n'a pas signé. " Je suis un Ardennais. Et un Ardennais, tu ne l'abats pas facilement. Je me suis toujours battu. Si je n'avais pas cet état d'esprit, je ne serai plus sur les terrains aujourd'hui" conclu le portier des Hurlus.

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