La Pravdadvocaat !

Dirk Diederich
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La Pravdadvocaat !
Photo: © SC

Alors qu'un sondage en Russie montre une méfiance des supporters russes envers le futur entraineur de leur sélection nationale, Advocaat a accordé une longue interview au journal russe Sport Express qui la publie ce matin. Extraits.

Beaucoup de gens se posent la question suivante :  quand est-ce que vous signerez votre contrat avec la Fédération Russe de Football (FRF)?
Honnêtement, je ne le sais pas. Je pense que rien se se signera avant la mi-mai.

Que se passera-t-il à la mi-mai?
C'est la date de l'assemblée générale de la Fédération Russe de Football qui doit prendre la décision finale. En outre, il faut encore régler le problème avec l'Union Belge de Football.

Donc, dans les faits, est-il prématuré de dire que vous serez à coup sûr le nouvel entraineur de notre équipe nationale?
Les papiers ne sont pas encore signés, mais il y a une relation de confiance mutuelle entre la direction de la FRF et moi-même.

Cela revient à dire qu'en démissionnant de votre poste de sélectionneur de l'équipe belge, vous avez pris dans une certaine mesure un risque?
Non, je le répète : la direction de la FRF et moi-même sommes sur la même longueur d'onde. C'est ça le plus important.

Etes-vous en contact régulier avec Serguei Fursenko (ndlr. le président de la FRF)
?
Nous sommes constamment en contact.

Pourriez-vous quitter l'AZ avant terme?
C'est exclu. Je respecterai mon contrat avec Alkmaar jusqu'au bout.

...

Mais pendant que vous êtes à Alkmaar, vous ne pouvez suivre les matchs du championnat russe?
En effet. Mais la saison est presque terminée aux Pays-Bas. Je ne vois donc là aucun problème.  D'ailleurs, je pense que je parviendrai à passer au moins une fois en Russie avant la fin du championnat des Pays-Bas pour la signature du contrat.

Le fait que la Russie soit tombé dans un groupe relativement facile pour l'Euro 2012, cela a-t-il joué un rôle dans votre décision?
Je n'aime pas cette expression "d'adversaire facile". Mais c'est certain que le groupe de la Russie est plus facile que celui de la Belgique. Et c'est logique, puisque la Russie se trouve dans le premier chapeau. Mais nous ne devons pas regarder les adversaires. Nous devons simplement utiliser notre potentiel, potentiel qui est beaucoup plus riche que celui des Belges.


Interview réalisée par Maxime Liapine et publiée ce mardi dans Sport Express. Traduit du russe par Dupk.
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