Le billet de Dupk : Anderlecht perd-t-il les pédales?
Photo: © SC
Réjouissons-nous du retour de Jovanovic en Belgique. Car le Serbe a laissé l'image d'un artiste du ballon doublé d'une attachante personnalité. Mais par ailleurs, par ce transfert, la direction du Sporting donne l'impression d'être aux abois.
La direction du Sporting d'Anderlecht a finalisé à un mois d'intervalle deux beaux transferts, du moins sur papier. Car tant pour Ronald Vargas que pour Milan Jovanovic, il s'agit de paris relativement hasardeux et surtout très, très coûteux.
La direction mauve vient en effet de dépenser près de 6 millions d'euros (soit presque le montant du transfert de Mbark Boussoufa) pour deux joueurs qui n'ont plus joué depuis belle lurette.
Dans le cas de Milan Jovanovic, on pourrait même dire que ses dernières véritables prestations remontent à il y a plus d'un an et demi, avant qu'il ne reçoive son Soulier d'Or.
Depuis lors, tant en Jupiler League qu'en Premier League, voire même à la Coupe du Monde, l'attaquant serbe s'est montré souvent à côté de son sujet quand il ne se montrait pas tout simplement à côté du terrain.
Quel sera dès lors l'état de condition et la motivation d'un joueur qui à moins de 6 millions d'euros -(2,5 millions de Liverpool et 3,5 millions du RSCA)- refusait il y a quelques jours encore de revenir en Jupiler League?
Idem pour Ronald Vargas. Le Sporting a payé plus de 2 millions d'euros pour un joueur qui a subi une lourde opération chirurgicale et dont on n'attend pas le retour sur les terrains avant le mois d'octobre 2011, voire même janvier 2012.
On a l'impression que la direction d'Anderlecht devait trouver d'urgence un moyen de calmer la colère des supporters mauves qui ont du mal à suivre sa gestion à l'emporte-pièce. Car depuis des années, la maison mauve multiplie les erreurs de castings et les mauvaises décisions.
Pire même, ces derniers mois, elle en propose un concentré ébouriffant. Vente de Boussoufa quelques jours avant les playoffs, maintien de la confiance en un entraineur qui parait usé, au bout du rouleau, multiplication d'effets d'annonces comme autant de pétards mouillés. Bref, la patience du peuple mauve est à bout.
Dans un mouvement de panique plutôt qu'au terme d'une réflexion sur les lacunes actuelles de son équipe, Herman Van Holsbeeck a abattu sur ces deux transferts sa toute dernière carte, une carte au dos doré. En cas de nouvelle désillusion côté face, il sera le fusible qui sautera à l'instar de Luc Devroe en janvier dernier à Bruges.
La direction mauve vient en effet de dépenser près de 6 millions d'euros (soit presque le montant du transfert de Mbark Boussoufa) pour deux joueurs qui n'ont plus joué depuis belle lurette.
Dans le cas de Milan Jovanovic, on pourrait même dire que ses dernières véritables prestations remontent à il y a plus d'un an et demi, avant qu'il ne reçoive son Soulier d'Or.
Depuis lors, tant en Jupiler League qu'en Premier League, voire même à la Coupe du Monde, l'attaquant serbe s'est montré souvent à côté de son sujet quand il ne se montrait pas tout simplement à côté du terrain.
Quel sera dès lors l'état de condition et la motivation d'un joueur qui à moins de 6 millions d'euros -(2,5 millions de Liverpool et 3,5 millions du RSCA)- refusait il y a quelques jours encore de revenir en Jupiler League?
Idem pour Ronald Vargas. Le Sporting a payé plus de 2 millions d'euros pour un joueur qui a subi une lourde opération chirurgicale et dont on n'attend pas le retour sur les terrains avant le mois d'octobre 2011, voire même janvier 2012.
On a l'impression que la direction d'Anderlecht devait trouver d'urgence un moyen de calmer la colère des supporters mauves qui ont du mal à suivre sa gestion à l'emporte-pièce. Car depuis des années, la maison mauve multiplie les erreurs de castings et les mauvaises décisions.
Pire même, ces derniers mois, elle en propose un concentré ébouriffant. Vente de Boussoufa quelques jours avant les playoffs, maintien de la confiance en un entraineur qui parait usé, au bout du rouleau, multiplication d'effets d'annonces comme autant de pétards mouillés. Bref, la patience du peuple mauve est à bout.
Dans un mouvement de panique plutôt qu'au terme d'une réflexion sur les lacunes actuelles de son équipe, Herman Van Holsbeeck a abattu sur ces deux transferts sa toute dernière carte, une carte au dos doré. En cas de nouvelle désillusion côté face, il sera le fusible qui sautera à l'instar de Luc Devroe en janvier dernier à Bruges.
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