Klinsmann veut faire des USA un grand du foot mondial

Pour beaucoup d'observateurs, Jürgen Klinsmann est à la base de la métamorphose qu'a subie la Mannschaft au début des années 2.000. Aujourd'hui, il repart pour une nouvelle refonte d'un football national en travaillant pour la Fédération US de football. Son bilan est pour le moment plutôt décevant, mais l'ancien sélectionneur allemand demande du temps.

"Nous traversons une période de transition, déclare Klinsmann sur le site FIFA.com.. Nous abandonnons progressivement un style basé sur la réaction pour adopter un état d'esprit plus entreprenant. Nous voulons nous mettre au niveau des meilleurs. L'objectif, c'est de battre les grandes nations de football à leur propre jeu. Cela nécessite de revoir totalement la façon dont nous travaillons. Tous les secteurs sont concernés : le physique, la technique, l'endurance et la tactique. Nous devons nous améliorer dans tous les domaines mais cela ne peut pas se faire du jour au lendemain".

Car l'Allemand veut que les USA imposent à l'avenir leur jeu, même contre les plus grandes nations du foot. "Si vous défendez en nombre contre l'Espagne ou Barcelone, développe l'ancien joueur de l'Inter et de Tottenham, vous gagnerez peut-être une fois sur dix. Vous obtiendrez sans doute un nul de temps en temps mais sept ou huit fois sur dix, vous serez battu sur un score sans appel. L'équipe adverse peut toujours être dans un jour sans mais c'est ce que je veux dire quand j'explique que les États-Unis ne doivent plus se contenter de réagir. Je veux montrer aux joueurs que pour rivaliser avec de telles équipes, nous devons progresser dans tous les domaines".

Et il avoue s'inspirer clairement de divers modèles européens. Le Brésil étant actuellement, selon lui, sur le déclin.

"Mes conceptions s'inspirent directement des évolutions du football mondial et de ce qui se fait dans les plus grandes équipes européennes, avoue-t-il.. L'Espagne est un bon exemple à suivre. Le FC Barcelone représente peut-être ce qui se fait de mieux en la matière. Dans une certaine mesure, l'Allemagne et les Pays-Bas sont dans la même optique. Toutes ces équipes contribuent à l'évolution du football moderne. Je me suis rendu au Brésil récemment et j'ai été surpris de constater que ce grand pays avait peut-être un train de retard par rapport à ce qui se fait actuellement en Espagne. Nous parlons tout de même d'une équipe qui a remporté cinq fois la Coupe du Monde. Aujourd'hui, les tendances se dessinent en Europe et en Ligue des champions. Notre rôle consiste à les analyser pour nous hisser à ce niveau"

Retrouvez l'interview complète sur le site Fifa.com