Analyse Voter pour celui qui marque, ça marque

Patrick Cuisinier
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Voter pour celui qui marque, ça marque
Photo: © SC

Pour l'élection du ballon d'Or en 2013, soyons originaux. Messi est sorti du suffrage universel. Respect. Le butteur est-il le seul artiste sur le terrain ?

Les médias, par faute de temps nous affublent que de roses bien plantées. Un nouveau mot est même rentré dans le dictionnaire suédois « zaltanisé ». Pourquoi autant de vedettariat pour les buteurs qui déjà se sucre beaucoup plus que ses partenaires de jeu lors de la signature de contrat. Afin de recevoir les applaudissements des supporters, même l’arbitre arrête le match quand il marque !

Est-ce qu’un défenseur aux tacles propres et salvateurs n’a pas plus d’importance ? Un gardien qui garde ses filets inviolés, relance et coach sa défense, sans compter ses probables assis ? Un milieu de jeu qui récupère et distribue ses ballons comme une balle de « Flipper ».

Une piste, si la FIFA nous donne son équipe type de l’année, pourquoi au même titre que le N° 10, ne pas voter pour le 1,… 11. Évidemment les Prix ont un prix.C’est un débat.

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