Cédric Buccauw, comme "Kawa" et Thuram!

Jean-Marc Detournai
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Cédric Buccauw, comme "Kawa" et Thuram!
Photo: © SC

Le Nieuwsblad est parti à la rencontre d'une jeune pousse de l'Académie Robert Louis-Dreyfus.

Cédric Buccauw habite Herent, une commune néerlandophone située dans la province du Brabant flamand. "Mon fils a joué au Lierse avant que le Standard ne vienne le chercher", précise fièrement Eric Buccauw. "Depuis la reprise de l'avant-saison, il s'entraîne cinq fois par semaine à Liège en catégorie U11. Il peut jouer à la fois dans les buts ou comme joueur de champ. Il est rapide sur le flanc".

Un gardien moderne doit être capable de jouer aussi bien avec les pieds que des mains, d'où un double apprentissage. Le papa explique : "Une scintigraphie osseuse a révélé qu'il mesurera probablement 1,82m. Il reste une petite marge qui peut se gagner par des exercices spécifiques. Tout est étudié scientifiquement. S'il devait ne pas être assez grand, alors il continuera sa formation comme joueur de champ". Le jeune joueur ne suit pas seulement un écolage à l'Académie Robert Louis-Dreyfus sous la vigilance de Christophe Dessy, Eric Deflandre et Jean-François De Sart, mais il poursuit aussi sur les terrains de football de Herent.

Cédric joue des deux pieds et souligne : "Mon père était lui-même un entraîneur des jeunes au Lierse. Il sait comment faire. Je suis en partie ambidextre grâce à ses exercices spécifiques, mais aussi parce que j'y suis prédisposé". Il poursuit : "Mon rêve est d'être gardien de but, mais j'aime aussi jouer dans le champ. Si mon premier choix n'est pas possible dans un grand club, alors j'essaierai d'y percer dans le jeu. Je préfère cela à être entre les perches d'un petit club. J'y pense maintenant, car je ne suis pas sûr évidemment de ce que me réservera l'avenir."

Le papa acquiesce : "Je sais par mon expérience de formateur que beaucoup sont appelés, mais peu sont élus. La route est très longue et il y a des facteurs, qu'en tant que joueur ou parent, vous n'avez pas en mains. Cependant, ce que nous pouvons faire, c'est créer les bonnes conditions. Veiller à garder la pression physique et mentale sous contrôle pour ne pas être déçu par un travail qui, plus tard, se révèlerait trop ambitieux".

Des paroles sages qui privilégient le bien-être de l'enfant avant les ambitions personnelles.

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