"Nous ne tiendrons pas cinq ans" : la proposition osée d'Anderlecht pour réformer le championnat

"Nous ne tiendrons pas cinq ans" : la proposition osée d'Anderlecht pour réformer le championnat
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Le CEO d'Anderlecht Kenneth Bornauw plaide pour un report de la réforme du championnat. Au lieu de passer la saison prochaine à une compétition avec 18 clubs sans play-offs, il préfère que la D1A reste provisoirement composée de 16 équipes, avec des play-offs.

Selon les plans actuels, la Jupiler Pro League reviendra la saison prochaine à 18 clubs. Les deux premiers de D1B seraient promus directement, tandis que le dernier classé en D1A jouerait un match de barrage contre le vainqueur des Play-offs de Promotion de D1B.

Mais l'opposition grandit. Des clubs comme Anderlecht, Gand, l'Union et Standard souhaitent suspendre le concept approuvé en février en raison de la grande incertitude financière dans le football belge.

Kenneth Bornauw souligne plusieurs risques. "Il y a actuellement un grand focus sur les droits télévisés, mais aussi les revenus liés aux matchs sont sous pression", explique-t-il dans De Standaard. " De plus, il y a les quotas pour les équipes espoirs et la hausse de la TVA sur les billets qui approche".

18 clubs en D1A, l'un des principaux points de discorde

La question cruciale reste de savoir comment maintenir 16 clubs en D1A sans bouleverser tout le système. Sa proposition est la suivante : le dernier de D1A jouerait toujours un match de barrage, mais pas contre le vainqueur des Play-offs de Promotion. Ce match serait joué contre le champion de D1B, permettant ainsi de maintenir le même nombre d'équipes dans les deux divisions. Les deux premiers de D1B ne monteraient alors pas automatiquement. Seul le champion aurait une chance.


Cependant, ce scénario est sensible. Les clubs de D1B voient leurs chances de promotion diminuer et les équipes de bas de tableau de D1A auraient un adversaire plus coriace. Mais Kenneth Bornauw la voit comme la moins mauvaise des solutions : "Je ne crois pas que nous pourrons maintenir 18 clubs pendant cinq ans". Plus que jamais, concilier les intérêts des uns et des autres sera clé pour parvenir à s'entendre.

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