Valence, cet éternel outsider

Emilien Hofman
Emilien Hofman
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Valence, cet éternel outsider
Photo: © Photonews

Longtemps, c'est l'Atletico Madrid qui était vu comme le club "looser" de la Liga : aucun titre entre 1977 et 1996 puis 2014, des deuxièmes places à tire larigot... Mais depuis 2008 et le dernier trophée valencien, c'est plutôt Los Ches qui a le costume de l'éternel outsider.

Un début de millénaire génial

Mai 2000 et 2001, emmené par la bande à Mendieta, Angloma, Deschamps ou encore Kily Gonzalez, le FC Valence atteint par deux fois la finale de la Ligue des Champions où le club est finalement battu par le Real Madrid puis par le Bayern Munich.

En championnat, la consécration vient la saison suivante quand Rafael Benitez et les siens enlèvent leur cinquième Liga. Deux ans plus tard, c'est l'apothéose avec le triplé championnat-Coupe UEFA-Supercoupe d'Europe.

... puis la plaine se meurt

Mais depuis, à part une petite Coupe du Roi en 2008, c'est morne plaine. En quelques années, Valence perd Benitez, Mendieta, Claudio Lopez... et ses pions importants que sont Joaquin, Vicente ou encore Mista tardent à confirmer leurs qualités.

En 2008, le club termine la saison à une piètre 10e place, le côté non-sportif ne va pas mieux : le club est endetté de plusieurs millions d'euros, les présidents et les sponsors se succèdent.

Le pire de tout, pour les supporters, est devoir partir ces stars (David Villa, Mata, David Silva, Isco...) alors que le club réalise des résultats corrects, mais jamais suffisants pour garder les pépites sur place, surtout que le côté financier ne suit pas.

... avant le renouveau singapourien ?

La dette du club ayant atteint une somme record, Valence ne se concentre plus que sur ses jeunes... jusqu'au mois d'août 2014, quand le milliardaire singapourien Peter Lim reprend le club en promettant de lui rendre toute son aura.

Dans la foulée, des joueurs comme Nicolás Otamendi, Alvaro Negredo ou Rodrigo Moreno rejoignent le club pour lui offrir la quatrième place aux Ches, un point derrière l'Atletico, un point devant Seville.

Depuis 2004, Valence a toujours vécu dans l'ombre du Real Madrid et de Barcelone, parvenant rarement à tirer son épingle du jeu. Le 4 sur 6 pris contre les Merengues la saison dernière était peut-être une raison de se réjouir, mais le début de championnat 2015-2016 (12 points sur 24) semble faire repartir Valence sur la même route : celle de l'éternel looser.

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