Revenus d'ailleurs et toujours buteurs

Cédric Roussel, l'explorateur

En 2004, partir en Russie était moins fréquent qu'aujourd'hui. Cédric Roussel l'a pourtant fait, en signant au Rubin Kazan après avoir claqué but sur but à Mons et à Genk. Et malgré l'échec russe, le Montois est revenu en Belgique encore affûté: un passage moyen au Standard et à Zulte, mais surtout un dernier retour "à la maison", au RAEC Mons, où il a rappelé qu'il était capable de scorer (13 buts en 42 matchs). On se demande quand même ce que ça aurait donné sans le passage par la case Rubin.

Mehdi Carcela, le miraculé

Le départ de Carcela à l'Anzhi Makhatchkala était évidemment guidé par la volonté de se mettre à l'abri après une grave blessure, en cas de fin de carrière prématurée. Au Dagestan, Mehdi a peu brillé, mais a pu reconstruire son football à son aise. Et revenir au Standard après deux ans d'exil pour redevenir un des meilleurs joueurs du championnat!

Tomasz Radzinski, vieillissant mais fringant

Tomasz Radzinski n'a jamais arrêté de marquer après son départ d'Anderlecht, mais au moment où il signe à Xanthi, en Grèce, on se dit que ça sent la fin de carrière tranquille. Mais après une excellente saison dans le petit club grec, le Canadien surprend en revenant en Belgique en 2008, au Lierse, où il prouvera à la Belgique qu'on peut revenir à 35 ans d'un petit championnat et encore marquer but sur but!

Joseph Akpala, du fin fond de la Turquie aux sommets de la JPL

Jérémy Perbet est évidemment le plus marquant, aujourd'hui, des buteurs belgicains revenus du championnat turc. Mais un autre ancien scoreur vedette de Belgique est revenu sur la pointe des pieds chez nous: Joseph Akpala, qui a tiré son temps à l'ombre à Karabükspor et est aujourd'hui en rémission à Ostende, où il prend ses marques et marque encore régulièrement. En attendant le retour de Björn Vleminck, la Turquie, visiblement, n'est pas un mouroir!