Ô capitaine, mon capitaine

C’est en janvier 2011 que Jelle Van Damme avait rejoint le Standard. Six mois après son départ d’Anderlecht pour Wolverhampton, le Belge revenait en Belgique. D’abord très proche de signer à Bruges, ce sont finalement les Liégeois qui coiffaient tout le monde.

Les play-offs dingue de 2011 et la Coupe de Belgique

A cette époque, Dominique D’Onofrio profite du mercato pour aligner un nouvel axe central dans le milieu du jeu : Van Damme – Camara. Un combiné de puissance qui fera très, très mal aux adversaires du Standard.

A partir de janvier, les Liégeois entament leur remontée qui sera encore plus folle durant les play-offs. 8 victoire et 2 partages plus loin, le Standard termine deuxième à un demi-point de Genk. Et Van Damme, aussi positionné sur le flanc gauche, fût particulièrement important.

Mais ses 6 premiers mois à Liège lui permettent également de remporter la Coupe de Belgique. C’est d’ailleurs l’un de ses centres qui provoquera le second but des standardmen.

Rapidement capitaine

Six mois seulement après son arrivée, alors que les départs des Carcela, Witsel et Mangala se précisent, Jelle Van Damme est nommé capitaine à la place de Steven Defour, lui aussi sur le départ mais toujours au club.

En 4 ans et demi, le capitaine aura symbolisé l’esprit liégeois, frondeur et guerrier. Pas étonnant que le publique, en dépit de son passé anderlechtois, l’ait rapidement adopté.

Une association du tonnerre avec Pocognoli

S’il fût souvent baladé à différents postes, Van Damme a toujours eu un tempérament particulièrement offensif. Pendant longtemps, c’est sur le flanche gauche, d’abord comme ailier, puis comme arrière latéral, qu’il a officié.

A l’époque où il jouait flanc gauche, son entente avec Sébastien Pocognoli, alors arrière-gauche, était très performante. Paradoxalement, c’est Van Damme qui provoquera le départ du Liégeois en étant repositionné à sa place alors que Mpoku prenait de plus en plus d’envergure.

Manque un titre

S’il a aussi connu ses périodes moins fastes, les 5 années de Jelle Van Damme sous la casaque rouche sont dans l’ensemble très bonnes. Avec une Coupe de Belgique et deux secondes places (2011, 2014), il n’aura finalement manqué qu’un titre au joueur.

A 32 ans, il va désormais écrire un nouveau chapitre de sa carrière sur le sol américain. Et apprendre à Gerrard ce que c’est le football.