Onder Turaci: "Fenerbahce-Galatasaray, c'est comme si tu allais à la guerre"

Jordy Davila-Nogales
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Onder Turaci: "Fenerbahce-Galatasaray, c'est comme si tu allais à la guerre"
Photo: © photonews

Onder Turaci fait partie des défenseurs qu'on n'est pas prêt d'oublier au Standard. Le Turc a joué 4 ans pour les Rouches. Il est aussi passé par Fenerbahce, un club où il y a également une sacrée ambiance.

Onder Turaci n’a malheureusement pour lui jamais remporter le titre national avec le Standard. Pourtant, à son époque, les Rouches avaient une belle équipe. "Moi, c’était l’époque des Bisconti, Moreira, Dragutinovic… De cette période, je n’ai gardé aucun contact. En fait, je suis parti juste avant la construction de l’Académie. Quel beau complexe ! Et qui a porté ses fruits lorsque l’on voit les résultats futurs." Mais Turaci n’a pas oublié Sclessin. Il y est déjà revenu. "Je me suis rendu au stade 4-5 fois. Il n’a pas changé, l’ambiance non plus", résume celui qui a connu la chaleur des derbies stanbouliotes. "Ah, les Fenerbahce-Galatasaray, c’est encore une atmosphère bien plus chaude ! Quand tu montes sur le terrain pour une telle rencontre, c’est comme si tu allais à la guerre" déclare-t-il à la DH.

En Turquie, les supporters sont mêmes plus que fanatiques. "Combien de fois ne voyait-on pas, depuis le car, des gens mimer le geste du couteau sur la gorge à notre arrivée au stade en déplacement. Le foot est devenu une religion en Turquie. J’ai connu des vrais fanatiques lors de cette aventure. Vous savez, des fans du Fener ne vont pas chez Shell car les couleurs, jaune et rouge, sont celles du Gala ! Idem pour le ketchup, dont le rouge rappelle le club ennemi !"

Onder Turaci sous le maillot du Fener

Onder Turaci a passé de belles années à Fenerbahce. "En plus de deux titres, on a aussi échoué à deux reprises lors de la dernière journée ! Si cela correspondait à une désillusion pour mes équipiers et moi-même, c’était la fin du monde pour les supporters. Par ailleurs, ces derniers veulent gagner les matches contre le Gala, quitte à descendre en D2."

Il a également pu croiser des joueurs avec un sacré CV. "Il y a eu Stephen Appiah, Nicolas Anelka, un caractère, Roberto Carlos ou encore Alex De Souza. Ce dernier, qui a passé huit ans au club, a même une statue au centre-ville !"

Pour Onder Turaci, c’était nécessaire de retourner dans son pays d’origine ? "Je voulais connaître le pays de mes parents et cette aventure a été un rêve." Désormais, c’est retour à la tranquillité liégeoise, bien loin des monstrueux embouteillages et de la bouillonnante vie d’Istanbul !

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