Charleroi s'est fait très peur

Florent Malice
Florent Malice depuis Charleroi
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Charleroi s'est fait très peur

Charleroi ne devait pas se louper avec la réception de Westerlo, premier match abordable après un début d'année 2017 éreintant. Et les hommes de Felice Mazzù se seront fait peur!

Le début d'année de Charleroi ressemblait fort à un parcours du combattant, avec trois déplacements compliqués et la réception de Zulte-Waregem. Mais le bilan des Zèbres après ces quatre rencontres importantes est positif: deux victoires dont une, à Ostende, fondatrice d'un nouveau système plutôt efficace utilisé par Felice Mazzù. Quant aux défaites, à Gand et Bruges, elles étaient à la fois décevantes et encourageantes, Charleroi ayant rivalisé avec les deux derniers champions de Belgique pendant une bonne partie du match à chaque fois.

La réception de Westerlo aurait dû être l'occasion pour le Sporting de repartir du bon pied après la défaite au Jan Breydel et lancer idéalement une série de matchs nettement plus accessibles si on excepte le déplacement à Genk la semaine prochaine. Pour ce faire, Mazzù change un peu les choses face au onze-type de Westerlo, titularisant Jordan Remacle pour la première fois et remettant Hendrickx, Bedia et Benavente sur le banc, Marcq et Pollet revenant dans l'équipe.

Aucun impact

Le moins qu'on puisse dire est que les choses ne se passent d'emblée pas comme prévu pour Charleroi, qui, contrairement au froid, manque terriblement de mordant. Remacle, positionné dans l'axe en lieu et place de Benavente, semble nettement moins en jambes que le Péruvien lors de ses dernières sorties. Il s'offrira pourtant la seule occasion véritablement dangereuse des Zèbres en première période: un coup-franc bien sorti par Vanlangendonck (5e). Après? La soupe à la grimace.

Car si le bât blesse offensivement, Baby et Marinos n'apportant pas de percussion, sur le plan défensif, Charleroi finira même par inquiéter, sur son flanc droit surtout où Christensen et Acolatse se promènent littéralement pendant une grosse demi-heure aux dépens de Marinos. Ce dernier restera même au sol après s'être fait mystifer par l'intenable ailier campinois. Résultat? Sur l'action suivante, et alors que Mazzù avait clairement demandé un changement, le Grec ne peut tenir sa place. Remacle n'a visiblement pas compris, car Acolatse se retrouve alors seul... et enroule magistralement dans le petit filet de Penneteau (0-1, 39e). Mata remplace Marinos, une minute trop tard.

Il ne faudra pas longtemps en seconde période pour que Mazzù mette le doigt sur ce qui cloche... et fasse en quelque sorte amende honorable en sortant les deux joueurs qu'il avait insérés dans le onze: Pollet d'abord, Remacle ensuite, pour Bedia et Benavente. La bonne pioche: l'Ivoirien, s'il aura tendance à trop vouloir en faire, apporte immédiatement plus de présence dans le rectangle, confirmant sa bonne entente avec Harbaoui. Charleroi poussera ainsi d'occasion manquée en occasion manquée, Vanlangendonck ne devant pas s'employer, jusqu'à l'égalisation libératrice (1-1, 75e) d'un Damien Marcq opportuniste et rageur.

Benavente en sauveur

Très bonne pioche même pour Mazzù, car Charleroi poussera, poussera tant et plus... jusqu'à ce que le Mambourg exulte: après un énième débordement d'un Baby retrouvé, Vanlangendonck se troue, renvoyant le ballon... sur Cristian Benavente (2-1, 87e), qui reste calme et sauve ses couleurs d'un match nul qui aurait fait mauvais genre. Charleroi s'est fait très peur mais reste dans le top 6 avant de se déplacer à Genk...

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