Anderlecht: les mêmes problèmes, jamais résolus

Quatre points sur quinze en championnat, des départs et des arrivées, un problème offensif que personne n’avait imaginé: l’été n’est pas de tout repos au Parc Astrid. Retour sur les problèmes qui n’ont pas été anticipés par le club.

Qui remplace Tielemans?

Youri Tielemans est donc parti à Monaco. Le premier qui devait le remplacer, c’est Adrien Trebel, venu en janvier dernier pour s’adapter. Mais Sven Kums est arrivé avec la même étiquette dans le dos…alors que l’ancien Buffalo ne joue pas dans le même registre que Tielemans: il est 10 mètres plus bas dans le jeu et joue plus au chef d’orchestre qu’à l’homme décisif dans les 30 derniers mètres.

Teodorczyk n’est pas éternel

Lors de beaucoup de rencontres du défunt championnat, Teodorczyk a sauvé l’équipe en plantant un but salvateur, mais revers de la médaille: quand le Polonais ne marque pas, personne ne le remplace. C’est encore une fois le cas en ce début de saison: un seul petit but pour “Teo” et pas de substitut pour lui. Pourtant, au printemps dernier, il avait déjà eu une panne offensive et Thelin avait déjà montré toutes ses limites. Pourtant, le Suédois est toujours là malgre ses carences et Anderlecht a mis du temps à chercher une nouvelle pointe qui sera Beric de Saint-Etienne. Tout cela aurait pu être évité.

Les problèmes des latéraux

Depuis plusieurs années, les Anderlechtois ont des soucis à ce poste. Si à gauche Obradovic est le titulaire indiscutable, le Serbe n’a plus de doublure dans le noyau. C’est d’ailleurs Trebel qui fait parfois office de solution de rechange. A droite, c’est la même catastrophe que la saison dernière: Appiah semble toujours aussi court, Sowah n’a pas progressé à cause du manque de temps de jeu et Najar passe toujours le plus clair de son temps à l’infirmerie. Mata? Il aurait été le candidat idéal mais le deal est tombé à l’eau pour des raisons diverses et variées.

Ces problèmes, qui étaient parfois déjà là la saison dernière, n’ont jamais été résolus. Il reste maintenant 48 heures à Herman Van Holsbeeck pour les résoudre, car le Club de Bruges n’attend pas pour prendre des points et la Ligue des Champions arrive à grands pas.