Anderlecht relève la tête et regarde le leader droit dans les yeux

Florent Malice
Florent Malice depuis le Lotto Park
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Anderlecht relève la tête et regarde le leader droit dans les yeux

Anderlecht devait redresser la tête, c'est chose faite : face à un Genk méconnaissable, les Mauves ont pris les trois points et réintégré (temporairement) le top 4.

Si Anderlecht veut prouver que son jeu s'adapte au mieux aux grandes équipes, la venue du Racing Genk est le moment idéal : les Limbourgeois arrivent au Lotto Park en conquérant et le retour de John Van Den Brom à Anderlecht s'accompagne d'un statut de favori et d'une série de 7 victoires consécutives (série entamée par son prédécesseur). 

Vincent Kompany avait beau dire avant Zulte-RSCA que le onze aligné était "son meilleur" possible, il décide de remplacer Mustapha Bundu par Francis Amuzu, sans grande surprise. Et comme on le constate assez souvent, les Mauves sont à l'aise face à un adversaire jouant au football : si la première alerte est une tête non-cadrée de Théo Bongonda, Vukovic voit vite le danger arriver dans son rectangle. D'abord via Verschaeren qui ne cadre pas, puis via Hannes Delcroix servi par Cullen et qui voit sa frappe sortie à bout portant par le portier genkois. 

Le Racing Genk, très présent sur les flancs via notamment un très bon Jere Uronen, réagit par Paul Onuachu, dont la tête est sauvée de justesse par Matt Miazga, mais est globalement inférieur au RSC Anderlecht dans le jeu et plutôt timoré ; les phases offensives se succèdent pour les locaux, mais ni Amuzu, ni Mukairu ne trouvent le dernier geste qu'il faut. Lukas Nmecha, lui, bute sur un excellent Vukovic. 

De civière en civière 

Le rythme élevé du match en prendra cependant un coup aux alentours de la 35e : Yari Verschaeren retombe très mal après un contrôle en extension, sa cheville se tord et le Diable Rouge doit sortir sur civière, le visage tordu par la douleur. L'ambiance est bien refroidie, et ne se réchauffe pas quand Joshua Cullen et Carlos Cuesta se percutent quelques minutes plus tard : le Genkois est inconscient et sort aussi sur civière, Cullen, en sang, continue enturbanné. 

La seconde période commence avec deux équipes qui ont repris leurs esprits : Maehle sème le trouble côté droit, Onuachu s'effondre et réclame un penalty ; il n'y a rien, au contraire de quelques minutes plus tard dans l'autre rectangle quand Lukas Nmecha est accroché par Daniel Muñoz. L'Allemand se fait justice lui-même, malgré une tentative déplacée de Michel Vlap (qui a remplacé Verschaeren sans grand succès jusque là) de s'accaparer le penalty (1-0, 60e). 

Le reste, c'est surtout un Genk méconnaissable : Ito et Bongonda passent au travers de leur match et ne parviennent pas à servir Onuachu, systématiquement dos au but. Francis Amuzu, en jambes en seconde période, alerte encore un Vukovic qui n'aura rien à se reprocher (74e) et garde même le leader en vie dans ce match que le RSCA aurait dû tuer depuis longtemps, vu son habitude à craquer en fin de rencontre. 

Genk, de son côté, a justement l'habitude de briller dans le dernier quart d'heure, mais c'est décidément un Racing inhabituel auquel on a droit ce soir au Lotto Park. Anderlecht termine son match en maîtrise totale, avec une maturité qui lui fait de moins en moins défaut. Sans nécessairement briller, mais en réintégrant au passage le top 4 ... 

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