Larsen et fausses notes

Larsen et fausses notes

Si on ne peut pas dire qu'un joueur d'Anderlecht en particulier ait brillé au Jan Breydel, l'un d'eux a perdu plus de crédit que les autres : Jacob Bruun Larsen, sorti à la pause après 45 minutes abyssales.

La dernière fois que le RSC Anderlecht s'était déplacé au Jan Breydel, un Mauve était déjà sorti à la pause après une prestation catastrophique, comme un symbole sur le même flanc gauche : Zakaria Bakkali, impuissant contre le Club de Bruges. Contre le Cercle, même sentence pour Jacob Bruun Larsen, resté aux vestiaires pour un Paul Mukairu qui réussira l'exploit d'être encore moins bon. C'est cependant le Danois qui inquiète, tant le Nigérian a surtout semblé souffrir du manque de dynamisme général et a déjà prouvé ses qualités à plusieurs reprises.

Bruun Larsen, lui, n'a pas encore réussi à s'intégrer dans le système Kompany. Les attentes sont énormes autour de celui qui valait 20 millions d'euros il y a peu et sur lequel Hoffenheim a investi 9 millions il y a un an - soit le 5e transfert entrant le plus cher de l'histoire du club. Ce prêt à Anderlecht est crucial pour Bruun Larsen qui, à 22 ans, doit confirmer ses belles prédispositions. 

Un défi pour Kompany 

Techniquement, Jacob Bruun Larsen est au-dessus du lot. Le problème est qu'il a l'air d'en être bien conscient et que comme de nombreux surdoués passés par notre championnat, il paraît décontenancé quand ses grigris ne suffisent pas à prendre en défaut les défenses de Pro League. Au Cercle, Larsen a ainsi souvent fini par se résoudre à une passe latérale ou en retrait après s'être vu bloqué dans sa progression. 

Bloqué dans sa progression, il faudra que l'Anderlechtois évite de l'être dans l'absolu, et c'est l'un des défis de Vincent Kompany : si le jeune coach du RSCA a déjà prouvé sa capacité à faire éclore de grands talents, il a devant lui un beau défi avec un Jacob Bruun Larsen qui, lui, ne part pas de rien. Contrairement aux Sambi Lokonga , Aït El-Hadj et Amuzu que Kompany a indéniablement fait progresser, Larsen a un statut, un nom et probablement un égo. Rien de tout ça ne le protégera d'une sortie du 11 de base s'il enchaîne les prestations de ce niveau. Ne tient qu'au talentueux n°11 (et à son coach) d'éviter que sa trajectoire ne dévisse autant que celle de sa frappe qui, ce dimanche, nous a fait craindre pour les vitres du beau beffroi brugeois ... 

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