Alexander Hleb, l'esthète au caractère bien trempé

Alexander Hleb, l'esthète au caractère bien trempé

S'il y a bien un joueur biélorusse qui a marqué le foot européen, c'est Alexander Hleb. Une carrière longue et bien remplie, des titres... et des énormes coups de gueule.

Ce soir, nos Diables Rouges vont affronter la Biélorussie pour le compte des qualifications pour la prochaine coupe du monde au Qatar. Une rencontre à la porté de notre équipe nationale face à une équipe composée de joueurs inconnus.

Mais ce ne fut pas toujours le cas. Si la Biélorussie ne s'est jamais qualifiée pour un gros tournoi, un joueur a porté l'équipe sur ses épaules durant plusieurs années: Alexander Hleb. Il est clair que ce nom évoque beaucoup de choses chez les suiveurs du football européen: Stuttgart, Arsenal, le FC Barcelone, mais aussi le BATE Borisov: le milieu de terrain offensif a eu une carrière bien remplie.

Pourtant, dans cette fabuleuse carrière, il a souvent été au centre de l'oeil du cyclone. En Allemagne, il ne parvient pas à convaincre Felix Magath...  car il n'est pas le plus motivé à l'entraînement. De plus, après avoir pris deux jours de plus en famille lors d'un rassemblement international, il est renvoyé en équipe réserve pendans 6 mois. En 2001, deux joueurs de Stuttgart (Soldo et Balakov) insiste pour que Magath l'aligne: il signe 3 passes décisives et ne sort plus de l'équipe.

Il rejoint ensuite Arsenal, impatient de travailler avec Arsène Wenger et de jouer avec Thierry Henry. Il s'impose chez les Gunners, sur l'aile ou même dans l'axe, mais....il ne remporte aucun trophée. Il quitte alors Londres pour le FC Barcelone, alors que le Bayern lui faisait les yeux doux.

En 2008, il débarque au FC Barcelone où il retouve Thierry Henry. Son transfert de rêve est un véritable cauchemar: il se blesse, divorce, ne s'entend pas avec Guardiola. Il en veut d'ailleurs terriblement à Pep, car ce dernier ne le convoque pas lors de la finale de la Ligue des Champions remportée contre Manchester United.

Hleb sera d'ailleurs très sévère avec lui lors d'une interview: " Il n’a jamais été le meilleur entraîneur du monde, il a simplement eu la chance d’être à la tête de la meilleure équipe, avec les meilleurs joueurs.".

La fin de carrièrre du joueur est digne d'un nomade: Stuttgart, Birmingham, Wolfsburg, BATE Borisov, Konyaspor, Gençlerbirligi, Minsk. En 2020, il met fin à sa carrière au bout de 20 ans de football pro et 80 sélections. Une Ligue des Champions, une Liga, une Coupe du Roi et 6 titres de champion de Biélorussie: un palmarès honorable et une retraite bien méritée.

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