Fiorentino Perez réagit aux critiques : "Nous voulons sauver le football"

Fiorentino Perez réagit aux critiques : "Nous voulons sauver le football"
Photo: © photonews

Fiorentino Perez fait partie des grands organisateurs de la Super League européenne, très critiquée depuis son officialisation. Il a réagi pour défendre son projet.

Fiorentino Pérez a décidé de s'exprimer via le média espagnol Chiringuito pour répondre aux critiques dont la Super League fait l'objet avec virulence depuis ce lundi, et le président du Real Madrid a défendu son projet bec et ongles : "Le football doit évoluer avec le reste de la société. Il faut s'adapter à son époque. Aujourd'hui, le football intéresse moins les gens : les audiences et les droits télévisés baissent, il faut réagir", estime-t-il. 

Perez reconnaît que le projet de Super League a été accéléré par la pandémie de Covid-19. "Nous sommes tous ruinés", affirme le (richissime) président du Real.  "La situation se dégradait et la pandémie nous a fait accélérer. En raison du Covid, nous avons baissé nos salaires, vendu des joueurs qui aurairnt pu rester ... Et on ne parle pas de n'importe quels clubs. Le football traverse une situation grave. Le Real a perdu 100 millions d'euros la saison passée et 300 cette saison". 

Dans les années 50 aussi, l'UEFA et la FIFA s'étaient opposées à la Coupe des Champions

 "Si nous créons une Super League, nous pouvons retrouver l'argent perdu. Alors qu'avec le format actuel de la Champions League, on meurt tous. Le nouveau format arrive trop tard", juge Fiorentino Perez. "On fait ça pour sauver le football, pour générer plus de revenus, des rencontres plus attractives. Et une fois que l'argent sera là, il sera réparti équitablement, c'est une pyramide qui ruisselle". 

"Les gens s'opposaient également à la Coupe d'Europe dans les années 50, l'UEFA et la FIFA s'étaient opposées à cette compétition et elle a au final changé le football (...) L'avenir du football se joue maintenant. S’il n’y a pas d’argent en haut de la pyramide, il n'y en a pas en bas non plus", prévient Perez, qui affirme que les 5 équipes invitées chaque année en Super League le seront sur base du mérite sportif. "Ce n'est pas une ligue fermée, je crois au mérite sportif". 

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