Les clefs du Clasico : les minots d'Anderlecht dans l'enfer de Sclessin

Les clefs du Clasico : les minots d'Anderlecht dans l'enfer de Sclessin
Photo: © photonews

Enfin l'ambiance d'un Clasico dans un Sclessin en feu. Ce dimanche, ça risque bien d'être la folie à Liège. Anderlecht est-il prêt ?

Ce sera un Clasico pas comme les autres : si le stade comble, c'est pour la prochaine à domicile face à Saint-Trond, on imagine un Sclessin rugissant pour la réception du rival de toujours, le RSC Anderlecht. Bien sûr, ce rival a perdu en éclat ces dernières saisons, mais c'est également le cas du côté du Standard, et la concurrence n'en est que plus féroce - c'est à qui retrouvera les sommets du football belge le premier. Le Standard a l'avantage dans les chiffres, plutôt que dans le jeu, cette saison. 

Une mi-temps comme face à Malines ? Interdit 

On le sait, les Mauves ont du mal avec les entames de match. La pression adverse doit les prendre à la gorge : si le milieu liégeois a par moments brillé par son absence cette saison (avec en point d'orgue la non-prestation à l'Union), mettre le duo Cullen-Olsson et la défense sous pression sera crucial pour le Standard.

Les erreurs techniques s'étaient multipliées en première période face à Malines et c'est bien vers cela que doit regarder Mbaye Leye, plutôt que vers l'insolente réussite anderlechtoise (et l'honteux abandon malinois) après le repos. Même si cette seconde mi-temps brillante anderlechtoise envoie aussi un signal fort : si ce RSCA n'est pas puni pour ses erreurs, il est désormais capable de se ressaisir. 

Hendrik Van Crombrugge n'a pas rassuré 

Alors qu'Arnaud Bodart enchaîne les trophées d'homme du match, méritoirement, son expérimenté homologue en mauve inquiète. Face à Malines, et malgré la plantureuse victoire, la prestation d'Hendrik Van Crombrugge peut tout bonnement être qualifiée de médiocre. Contrôles approximatifs, nonchalance, relances moyennes et même deux grossières erreurs (sur un centre de Storm, puis sur le coup-franc de Kaya). 

Bref, dans ce département précis, avantage Standard, et on sait à quel point cela peut compter dans une rencontre serrée (si elle l'est ce dimanche). La défense de Bodart semble du genre "tout ou rien" cette saison : 3 clean-sheets déjà pour les Rouches, mais aussi deux gifles. Deux de ces clean-sheets, cependant, ont été réalisées avec le duo Laifis-Sissako, et on sait déjà que les deux seront absents (blessure et suspension). Un premier énorme test pour Al-Dakhil (19 ans), qui sera certainement associé à l'encore plus jeune Nathan Ngoy (18 ans). Le club alignant le plus de jeunes du cru ne sera pas celui qu'on aurait pu croire.

La fameuse "jeunesse" sera cette fois une excuse acceptable 

On le sait : Vincent Kompany aime à rappeler que son équipe est très jeune, et donc qu'il faut prendre patience. Le coach du RSCA a parfois usé de cette excuse à très bon escient, parfois moins (par exemple quand les plus mauvais de son équipe étaient les trentenaires), mais le fond reste plutôt vrai : même s'il ne s'agit plus de jeunes de Neerpede, Anderlecht aligne énormément de joueurs manquant d'expérience. 

Et même si ce manque d'expérience est à relativiser quand vous êtes formé à Dortmund, au Bayern, en Angleterre, ou que vous avez évolué en Serie A dans des stades combles, on sait que le chaudron de Sclessin en a déjà fait vriller plus d'un qu'on croyait inatteignable. Ce sera à charge des ténors de l'équipe, les Refaelov, Olsson (habitué aux grandes occasions avec la Suède), Cullen, Murillo de garder le calme dans la baraque. Mais si l'un ou l'autre jeune craque et passe à côté de son match, Kompany aura raison de lui trouver des circonstances atténuantes. 

 

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