La Jupiler Pro League reçoit un avertissement sévère de l'UEFA
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L'UEFA avertit les clubs européens contre des dépenses excessives en salaires. La Belgique se distingue particulièrement en mal dans ce domaine, consacrant, après la Grèce et la Turquie, le plus grand pourcentage de ses revenus aux salaires.
Le rapport annuel "Paysage du football" de l'UEFA révèle que l'industrie européenne du football a bien résisté à la crise du Covid-19. En 2023, un chiffre d'affaires record de 26,8 milliards d'euros a été enregistré, et une nouvelle hausse est attendue en 2024, dépassant les 29 milliards.
Cette croissance est principalement alimentée par les investissements étrangers, des revenus commerciaux plus élevés et une augmentation des ventes de billets. Cependant, bien que les coûts continuent d'augmenter, les revenus des droits TV stagnent. En Belgique, la valeur du contrat TV a même diminué, bien que cela ne soit pas encore reflété dans les chiffres.
Pour assurer la stabilité financière, l'UEFA insiste sur la modération des salaires. En Belgique, les clubs consacrent 86 % de leurs revenus aux salaires, soit un total de 501 millions d'euros en 2023. C’est plus que les Pays-Bas et le Portugal, rapporte le Nieuwsblad.
Lorin Parys, le directeur général de la Pro League, reconnaît ce problème et souligne les règles plus strictes que les clubs devront suivre. D'ici la saison 2025-2026, ils ne pourront consacrer plus de 70 % de leurs revenus opérationnels aux salaires. Selon Parys, les chiffres récents montrent que de nombreux clubs sont déjà en progression.
La situation financière en Belgique reste néanmoins précaire. Outre les salaires, d'autres dépenses augmentent, ce qui a conduit à une perte opérationnelle de 209 millions d'euros pour les clubs belges en 2023. Seule la France a fait pire.
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Le président de l'UEFA, Aleksander Ceferin, insiste sur la nécessité pour les clubs de rester vigilants et plaide en faveur d'un modèle financier plus durable. Peeters déclare que la Belgique doit choisir : continuer à investir et à participer sur la scène européenne, ou opter pour une voie plus stable mais moins ambitieuse.
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