Trois défaites pour une première remise en question ? Besnik Hasi fait déjà son mea culpa

Photo: © photonews
Besnik Hasi se sait sous pression après le début de Playoffs compliqué. Il admet que son comportement a une influence sur celui des joueurs.
Besnik Hasi vit un début de règne frustrant à Anderlecht : "On a eu trois matchs difficiles contre les équipes les mieux classées du championnat. Contre Genk, on méritait un point sur base de ce qu'on a montré. Contre l'Union, on perd 2-0. Je peux difficilement être positif mais il faut noter que l'Union n'a pas eu de véritable occasion. Le problème, c'est que nous non plus", explique-t-il en conférence de presse, dans des propos relayés par Het Belang van Limburg.
Après Brian Riemer et David Hubert, le groupe a dû s'adapter à une personnalité bien plus volcanique. Le comportement de Hasi sur le bord du terrain lors du derby contre l'Union était très nerveux. À chaque mauvaise passe, le T1 bruxellois pestait.
Très exigeant...et démonstratif
"Je sais que je suis très passionné. C'est pourquoi je suis ici. On disait du précédent entraîneur qu'il était trop calme", explique Hasi. Reste maintenant à trouver le juste milieu. l'entraîneur albano-kosovar en est le premier conscient.
Il reconnaît avoir parfois dépassé les limites. "Il peut arriver à un entraîneur de s'emporter quand quelque chose n'est pas bien exécuté. Mais si à chaque mauvaise passe - même si l'intention était bonne - vous vous emportez, cela peut effectivement avoir un impact négatif sur l'équipe. Je comprends les critiques".
A l'image de ses joueurs, Besnik Hasi devra effectuer un travail sur lui-même, à commencer par le match de ce weekend contre l'Antwerp, pour repartir du bon pied. C'est bien connu, la victoire est la meilleure manière de recréer une dynamique positive.
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