Jeter un ballon sur le terrain depuis le banc de touche ? Anderlecht s'y est aussi risqué...et s'en est mieux tiré

Jeter un ballon sur le terrain depuis le banc de touche ? Anderlecht s'y est aussi risqué...et s'en est mieux tiré

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Depuis hier, le ballon lancé depuis le banc de touche saint-gillois fait beaucoup parler. Anderlecht a connu un épisode similaire plus tôt dans la saison.

Dans ces Playoffs, l'Union Saint-Gilloise a confirmé son caractère roublard. Une dose de vice qui apparaît salutaire dans le moneytime du championnat. Mais hier, une limite a été franchie quand un ballon a été lancé depuis le banc pour casser une des dernières attaques de Genk.

Un geste qui fait couler énormément d'encre, tant pour dénoncer son caractère antisportif et que pour rechercher son auteur (il semble que c'est finalement le troisième gardien et non les responsable matériel qui s'en serait rendu coupable).

Plus tôt dans la saison, un incident similaire est survenu dans la demi-finale de Coupe entre l'Antwerp et Anderlecht. Alors que Denis Odoi voulait rapidement jouer une remise en jeu, Théo Leoni a lancé un ballon sur le terrain depuis le banc de touche pour l'en empêcher.

Leoni avait assumé...et s'en était tiré

Là où le ballon était en jeu lors d'Union - Genk, il ne l'était pas dans l'épisode datant de février. Mais le constat est le même : un acteur extérieur au jeu qui casse délibérément le rythme de la partie. Leoni avait regretté mais assumé son geste : "Je vais être honnête. Ce n'est pas bien ce que j'ai fait. Si des jeunes gamins sont venus au match, ils doivent savoir que ce n'est pas un exemple à suivre. Je sais que je ne dois pas faire ça", avait-il déclaré à l'époque. 

Lire aussi… Très mauvaise nouvelle pour Anderlecht : un joueur clé absent jusqu'après la trêveLes conséquences n'avaient pas été les mêmes : contrairement au carton rouge brandi hier, Théo Leoni n'avait reçu qu'une carte jaune. Et son geste avait provoqué une réaction d'Odoi valant à ce dernier une deuxième carte, synonyme d'exclusion, contraignant l'Antwerp à poursuivre la rencontre à dix.

Son jet de ballon avait été moins décrié. Les supporters d'Anderlecht avaient scandé son nom, son ancien entraîneur Jonas De Roeck (alors sur le banc anversois) l'avait pardonné. "C'est bien la preuve que je fais le maximum pour mon équipe, que je sois sur le terrain ou sur le banc. Mais je répète que je l'ai fait pour casser le rythme du match à un moment où on était qualifié", avait poursuivi Leoni, prenant tout de même le soin de rapidement regagner les vestiaires pour éviter la confrontation avec les Anversois.

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