"Ils doivent savoir ce qu'ils veulent" : Anders Dreyer règle ses comptes avec les supporters d'Anderlecht

"Ils doivent savoir ce qu'ils veulent" : Anders Dreyer règle ses comptes avec les supporters d'Anderlecht
Photo: © photonews
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Anders Dreyer évolue désormais en MLS, du côté de San Diego. Il revient sur son passage paradoxal à Anderlecht.

Cet hiver, Anders Dreyer a quitté Anderlecht, rapportant 5,5 millions d'euros au club. L'international danois n'a pas su retrouver son état de forme de la saison dernière, une saison à 21 buts et 9 assists. Sur l'ensemble de son passage au Lotto Park, il s'est tout de même montré décisif une fois tous les deux matchs.

Malgré ce bilan chiffré, il subissait régulièrement les critique des supporters : "Que faut-il faire de plus pour être populaire ?", s'interroge-t-il, interviewé par Het Nieuwsblad. "J'ai décidé de beaucoup de matches avec des buts et des passes décisives, mais bon.... Je n'ai pas commencé à jouer au football pour gagner tous les cœurs".

Un public trop exigeant ?

"L'opinion de l'entraîneur, des coéquipiers, de ma famille : c'est ça qui m'importe. Ce que pensent les supporters, je n'ai aucun contrôle là-dessus. J'ai toujours fait de mon mieux, mais j'ai parfois joué des matches moins bons. Mais ce n'était pas si mal comparé à ce qu'a subi Zanka", poursuit-il.

La manière avec laquelle son compatriote a été traité a également peiné Dreyer : "Nous, les Danois, avions un bon contact. Nous buvions régulièrement du café ensemble et nos femmes s'entendaient bien. Nous avons toujours soutenu Zanka, c'était un joueur expérimenté. À Brentford et à Fenerbahçe, la pression était énorme. Il l'a quand même bien supportée".

L'attaquant déplore également les critiques sur Brian Riemer et le jeu proposé : "Dolberg a marqué 15 buts la saison dernière, j'en ai marqué 21. Ce n'est pas comme si nous n'avions rien fait offensivement. Les supporters d'Anderlecht doivent savoir ce qu'ils veulent. Préfèrent-ils un football offensif et passionnant où l'on ne gagne que deux ou trois matches sur cinq ? Ou préfèrent-ils un football plus organisé où l'on gagne quatre matches sur cinq et où l'on se bat pour des trophées ? Ce n'est qu'en étant Arsenal ou le Barça que l'on a tout ce qu'il faut".

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