De "future star" à pétard mouillé ? César Huerta va devoir passer un palier... mais n'est pas seul à blâmer

De "future star" à pétard mouillé ? César Huerta va devoir passer un palier... mais n'est pas seul à blâmer
Photo: © photonews
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César Huerta est sorti à la mi-temps samedi, après 45 minutes à nouveau décevantes. Mais le Mexicain semble surtout avoir besoin qu'un coach, enfin, l'utilise au mieux.

Tout avait pourtant si bien commencé. Quand il arrive, auréolé d'un statut de véritable star au Mexique, César "Chino" Huerta a tout de la future star du championnat de Belgique. Sourire jusqu'aux oreilles, allure de gentre idéal venu au Lotto Park avec sa maman, style spectaculaire qui colle à l'ADN maison : le public tombe amoureux au premier regard.

Et dès ses premières minutes, cela se passe comme dans un rêve, puisque Huerta marque presque sur son premier ballon, à Courtrai : olé olé olé, Chino, Chino - les supporters sont déjà séduits, la recrue phare a déjà son chant. La presse mexicaine se déplace régulièrement au Lotto Park pour voir jouer l'un des joueurs sur lesquels elle place le plus d'espoirs. 

La hype Huerta est retombée 

Le soufflé est vite retombé. Il faudra attendre la dernière journée de phase classique pour que Huerta retrouve le chemin des filets, ironiquement lors du seul match qu'il commence sur le banc après Courtrai. Sept titularisations, un assist, pas de but ; deux entrées au jeu, deux buts, un assist. De quoi donner l'impression que la recrue est pour le moment un joker de luxe. 

Surtout, "Chino" manque d'impact dans le jeu : hyperactif, il dépense tellement d'énergie qu'il donne parfois l'impression que ses jambes vont plus vite que sa tête. "Je ne voulais pas le reprendre : son style manquait de simplicité, je n'aimais pas ça et il le sait", lâchait récemment Javier Aguirre, sélectionneur du Mexique, à son sujet. Huerta n'aurait pas le goût des choses simples. 

"Chino" priera pour que Hasi ne reste pas 

Une critique qui a traversé l'Atlantique : Besnik Hasi, lui aussi, semble peiner à utiliser au mieux Huerta. Le Mexicain brillait sur l'aile gauche avec les Pumas : à Anderlecht, il est trimballé de gauche à droite en passant par l'axe. Dimanche, il a commencé derrière Ali Maamar à droite, mais seulement parce que Hasi n'a pas eu le choix. "Je voulais mettre Angulo à droite, mais la blessure d'Edozie m'a forcé à le mettre à gauche".

Comprenez : sans la blessure d'Edozie, César Huerta aurait débuté sur le banc, pour la quatrième fois de ces Playoffs et la deuxième fois d'affilée. Des Playoffs durant lesquels il n'a marqué que lors de la défaite à Genk. Quand le RSCA a déroulé face à Gand (5-0), il n'a pas été décisif, aligné en milieu créatif dans un rôle qui ne lui va tout simplement pas. 

Bien sûr, en arrivant cet hiver, César Huerta n'allait pas dérouler dès ses premiers mois en Belgique. Il doit apprendre la langue, s'adapter au pays, à ses équipiers, à un club qu'il espérait certainement trouver dans un meilleur état de forme. On se rappelle de la première saison délicate de Matias Suarez ; la deuxième se terminait avec 15 goals et 10 assists. Mais pour qu'une telle évolution se fasse, il faudra un coach qui l'utilise au mieux. On a la sensation que ce n'est pas sous Hasi que ça arrivera...

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