Anderlecht violemment critiqué après Bruges : "Un duel entre un club de première division et un de troisième"

Photo: © photonews
Les prestations d'Anderlecht continuent de faire débat. Lors d'un échange animé entre Marc Degryse, Frank Boeckx et Rik De Mil, les points faibles du club mauve et blanc ont été mis en lumière.
Les anciens professionnels et analystes n'ont pas mâché leurs mots, pointant un manque de clarté, de leadership et de vision footballistique au sein du club. "Wouter (Vandenhaute) pense que l’écart avec le Club de Bruges n’est plus si grand, mais quand on regarde ce match, on dirait plutôt un duel entre un club de première division et un de troisième", a lancé Degryse à propos de la récente rencontre entre les deux rivaux. De Mil partageait partiellement son avis : "Il y a effectivement une différence de qualité. Mais sur le plan du jeu, ça devrait se rapprocher un peu plus."
Degryse a aussi exprimé sa frustration face au niveau actuel de l'équipe : "À quel point le jeu d’Anderlecht est souvent vide de sens, je trouve ça douloureux. Et après on me dit : Ce Degryse compare toujours avec le passé. Mais si on ne peut même plus faire ça, alors il faut aussi arrêter de chanter 'We Are Anderlecht’", a-t-il lancé, incisif, dans Het Laatste Nieuws.
Sur le fond du problème, les trois analystes sont d’accord : il manque du leadership. "Comme l’a dit Vertonghen : il n’y a pas de leadership", a insisté Degryse. Boeckx a ajouté : "Lors de cette finale de coupe, ne prendre aucun carton jaune, ce n’est pas possible. L’Union sait exactement quand il faut en prendre un. Ça, c’est de l’intelligence de jeu."
Ce qui dérange particulièrement Boeckx, c’est l’absence d’une identité de jeu claire. "Au lieu de toujours s’adapter, il faut oser. Anderlecht, c’est du 4-3-3. Pas un changement constant entre trois et quatre défenseurs." Degryse a rebondi : "C’est ce que Fredberg pensait aussi." Et Boeckx a insisté : "Mais alors avec un vrai numéro 10, pas avec trois milieux défensifs ou relayeurs."
Enfin, les trois pointent aussi vers les sommets du club. "Tout commence par la direction", a déclaré Degryse. "C’est beaucoup trop instable là-haut." Boeckx a conclu : "Il faut quelqu’un avec une vraie vision footballistique qui dise : Voici comment on va faire les choses."
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