"Les Diables Rouges pouvaient devenir une génération dorée. Avec le bon entraîneur ? Peut-être"
Photo: © photonews
Dick Advocaat était présent au tirage au sort des groupes de la Coupe du Monde en sa qualité de sélectionneur de Curaçao. À moins de passer la phase de groupe, il ne retrouvera pas les Diables Rouges. Mais il s'est tout de même arrêté pour parler aux journalistes belges.
Pour la première fois dans l'histoire, Curaçao participera à la grande messe du football international. Malgré son absence lors du match décisif pour des raisons familiales urgentes, Dick Advocaat a réussi un exploit : Curaçao sera la plus petite nation de l'histoire du Mondial.
"C'est fantastique pour l'île et pour les joueurs de vivre cela. Aucun d'entre nous ne s'y attendait. Mais soudain, les choses se sont mises en marche, et on se rend compte qu'on peut accomplir de grandes choses", explique-t-il dans son interview accordée à Sporza.
Au Mondial avec Curaçao plutôt qu'avec la Belgique
Si nos confrères ont été à sa rencontre lors du tirage au sort, c'est aussi parce que Dick Advocaat a brièvement été le sélectionneur des Diables Rouges de septembre 2009 à avril 2010. Il devait contribuer à l'éclosion de la génération dorée mais était parti en Russie au bout de cinq matchs.
"C’était une offre que je ne pouvais tout simplement pas refuser. Et c’était aussi la seule année où la fédération belge a réalisé des bénéfices", sourit-il. De son côté, la génération dorée était-elle finalement une génération de bronze, en symbole à la troisième place lors de la Coupe du Monde 2018 ? "Non, ça aurait très bien pu devenir une génération dorée au sens propre du terme. Avec le bon entraîneur ? Peut-être bien".
Le Néerlandais est maintenant concentré sur Curaçao, qui aura fort à faire face à l'Allemagne, la Côte d'Ivoire et l'Équateur : "Avec une bonne organisation, on peut vraiment mettre l'adversaire en difficulté. Et nous sommes plutôt bons dans ce domaine".
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