Crise à La Gantoise : comment un vestiaire divisé a précipité la chute de Milicevic

D’après des sources proches du club, on a de nouveau constaté un manque de rigueur mentale, tout comme sous l’ancien entraîneur Wouter Vrancken, rapporte HLN. Milicevic n’a pas réussi à imposer suffisamment d’autorité ni à poser des limites claires. Certains joueurs arrivaient en retard ou s’entraînaient sans réelle implication sans que cela n’entraîne de sanctions.

Le malaise s’est accentué après le coup d’éclat de Stefan Mitrovic avant la rencontre face à l’Antwerp. Le défenseur a exprimé publiquement son mécontentement de commencer sur le banc. Milicevic n’a pas réagi. Ce manque de fermeté a été mal perçu et a semé la discorde dans le vestiaire.

Le point de rupture est survenu fin avril, lors du match contre Anderlecht. Trois remplaçants ont refusé de s’échauffer pour protester contre leur statut. Restés sur le banc ce jour-là, ils ont pourtant été titularisés lors des matchs suivants. Une décision qui a entamé la crédibilité de Milicevic et créé des tensions au sein du groupe.

Le vestiaire gantois s’est peu à peu désuni. L’entraîneur a perdu le contrôle de l’ambiance, une partie des joueurs ne le respectait plus et il n’a jamais réussi à redresser la dynamique mentale.

Changer d’entraîneur ne suffira pas à résoudre la crise à Gand. La direction du club est consciente qu’il faudra plus qu’un simple nouveau visage. Elle recherche un coach capable de réinstaurer une vraie discipline et de remettre en place une mentalité de haut niveau.