Le flirt avec le Standard, les menaces d'Anderlecht : cinq choses à savoir sur Timothy Derijck, nouveau bras droit de Leko

Photo: © photonews
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Ivan Leko a renforcé son staff avec Timothy Derijck à La Gantoise. L'ancien défenseur central va ainsi vivre sa première expérience en tant que coach.
Après avoir dû se résoudre à voir filer son ancien adjoint Rudy Cossey à Louvain pour seconder David Hubert, Ivan Leko s'est tout de même trouvé un nouveau T2 en la personne de Timothy Derijck. Le natif de Liedekerke connaît le football belge comme sa poche. Mais à l'inverse, plusieurs moments de sa carrière sont parfois restés dans l'ombre. Présentation du nouveau membre du staff des Buffalos en cinq points clés.
1. Un départ mouvementé d'Anderlecht
C'est à Neerpede que Timothy Derijck a compris qu'une carrière professionnelle lui était accessible. Le défenseur y a été formé jusqu'à ses 18 ans. Mais son départ a été houleux. Lorsque Derijck s'est mis d'accord avec Feyenoord en 2005, le Sporting l'a eu mauvaise, expliquant que le contrat du joueur était valable jusqu'en 2007.
Les Mauves en même menacé les Néerlandais de se tourner vers la justice. De son côté, Feyenoord a répliqué, regrettant que les Bruxellois aient approché Bart Goor sans consulter à la direction. Finalement, un accord à l'amiable a été trouvé pour que Derijck signe finalement à Rotterdam et que Goor fasse le trajet inverse.
2. Une référence en Eredivisie
Un transfert qui a lancé la carrière du joueur dans le championnat néerlandais. Même si s'imposer à Feyenoord s'est avéré délicat, Derijck disputera pas moins de 225 matchs d'Eredivisie dans sa carrière.
Le défenseur belge a laissé de bons souvenirs au NAC Breda et au FC Utrecht, mais c'est surtout à l'ADO La Haye qu'il a marqué les mémoires. C'est d'ailleurs dans ce club qu'il a tenu à terminer sa carrière après son passage en Belgique. En 2011, ses bonnes prestations à La Haye lui ont même valu un transfert au PSV, où il a évolué durant deux saisons.
3. L'intérêt du Standard
Malgré son éclosion aux Pays-Bas, Derijck connaît également bien la Pro League. Le garçon a évolué pendant quatre saisons et demi à Zulte Waregem, deux saisons à Courtrai et une (moins rentrée dans les mémoires) à La Gantoise. Mais bien avant ce retour au pays sur la fin de sa carrière, le joueur avait déjà goûté à notre compétition.
Lors de l'été 2007, face à son manque de temps de jeu à Feyenoord, un prêt est envisagé. Dender se présente, mais semble voué à être devancé par le Standard, qui deviendra champion de Belgique à l'issue de la saison. Mais plutôt que de parader sur la Place Saint-Lambert, Derijck a finalement préféré de s'assurer plus de temps de jeu à Dender.
4. Pas loin de jouer pour les Diables Rouges
Derijck fait partie de la génération 1987, gravissant les échelons les uns après les autres en équipes nationales de jeunes au début du millénaire, en compagnie d'espoirs comme Sébastien Pocognoli, Anthony Vanden Borre, Mousa Dembélé, Jontahan Legear, Kévin Mirallas, Axel Witsel ou encore...David Pollet.
Sélectionné jusqu'en 2007 (un an avant les fameux Jeux olympiques de 2008) par Jean-François De Sart en U21, il compte également une apparition chez les Diables. C'est à l'occasion d'un match amical contre les Etats-Unis que Georges Leekens l'appelle, en même temps qu'un certain David Hubert. Mais Derijck est resté sur le banc durant toute la rencontre et ne disputera jamais la moindre minute en sélection.
5. Une première dans le coaching
Comme avec Jérémy Taravel au Standard, Ivan Leko va ainsi encadrer un entraîneur n'ayant pas raccroché les crampons depuis longtemps. Timothy Derijck n'a ainsi mis un terme à sa carrière de joueur que l'été passé. Mais il savait depuis longtemps qu'il se retrouverait de l'autre côté de la barrière, il dispose ainsi de son diplôme UEFA A.
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