La descente aux enfers continue pour Loïc Lapoussin, qui devrait déjà quitter Saint-Trond

Arrivé à l’Union Saint-Gilloise en juillet 2020 en provenance de Virton, Loïc Lapoussin a grandement contribué à la montée du club en Jupiler Pro League. L’international malgache s’est rapidement imposé comme un élément essentiel sous les ordres de Felice Mazzù.

La saison suivante, il confirme tout son potentiel en devenant l’une des révélations de la D1A. Sa campagne 2021-2022 se solde par deux buts, six passes décisives, mais surtout une influence marquante sur le flanc gauche.

Cependant, malgré son talent, Lapoussin n’a jamais brillé par son professionnalisme. Felice Mazzù parvenait à le canaliser, mais son comportement souvent imprévisible et son manque de sérieux étaient bien connus.

Fermer les yeux sur certaines choses pour tirer le meilleur de Loïc Lapoussin

Sous Karel Geraerts, en 2022-2023, son impact s’accentue encore. Il dispute 54 matchs toutes compétitions confondues, pour près de 4 000 minutes de jeu. Il signe alors la meilleure saison de sa carrière avec quatre buts et dix passes décisives.

À son apogée, beaucoup pensaient qu’il était prêt à franchir un cap et à rejoindre l’un des cinq grands championnats européens. Mais alors que plusieurs cadres de l’Union quittent le navire, Lapoussin reste. Sous Alexander Blessin, il enchaîne encore une saison pleine, avec 3 500 minutes au compteur.

L’été suivant, un nouveau coach prend les rênes de l’Union : Sébastien Pocognoli. Très vite, les choses se compliquent pour Lapoussin. Il est écarté du groupe pendant les quatre premiers mois pour des raisons disciplinaires, avant d’être réintégré en novembre. Mais moins de deux mois plus tard, il est à nouveau écarté, cette fois pour une absence injustifiée à l’entraînement. Pocognoli ne cache pas son agacement.

En janvier, il est transféré à Saint-Trond, où il retrouve Felice Mazzù, l’entraîneur qui connaît son profil et lui accorde à nouveau sa confiance. Le club aligne alors un trio offensif prometteur mais instable, composé de Lapoussin, Bertaccini et Didier Lamkel Zé.

La descente aux enfers de Loïc Lapoussin

Si Adriano Bertaccini réalise une excellente saison et termine co-meilleur buteur du championnat, Didier Lamkel Zé est rapidement écarté pour des problèmes de comportement. Lapoussin, lui, contribue au maintien du club malgré le licenciement de Mazzù fin avril, un événement qui change la donne.

À son retour de vacances, Lapoussin affiche un manque flagrant d’implication à l’entraînement. "Il ne fait même plus semblant. Il semble même se moquer de l’emblème du club, ce qui est inacceptable", écrivait le Belang van Limburg.

Face à cette attitude, Saint-Trond cherche désormais à se séparer de Loïc Lapoussin, selon nos informations. Bien que son contrat court jusqu’au 30 juin 2026, une rupture anticipée est désormais envisagée par la direction limbourgeoise.