Anderlecht a recontacté deux fois David Hubert depuis son C4 : "C'était juste impossible"

Anderlecht a recontacté deux fois David Hubert depuis son C4 : "C'était juste impossible"
Photo: © photonews
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David Hubert n'a aucun mal à l'admettre. Son C4 à Anderlecht a été douloureux. Mais il déclare ne pas nourrir de rancune particulière envers David Hubert.

En cinq mois comme entraîneur principal, David Hubert a presque tout vécu à Anderlecht : l'euphorie de sa nomination, les soirées européennes grisantes, les lendemains de défaite contrariés, la surprise de son licenciement. Un mélange de sentiments contraires sur lequel il est revenu pour la RTBF.

Le choc était en tout cas trop brutal pour rester au sein du club : "Quand on m’a proposé de redevenir adjoint dans le staff de Besnik Hasi, c’était juste impossible …Vous savez, dans des grands clubs comme Anderlecht, beaucoup de choses des hautes sphères vous dépassent. Il faut faire avec. Mais il faut que le Sporting retrouve une stabilité : si on change chaque fois les fondations d'un bâtiment, on n'arrive jamais à mettre un toit".

Par la suite, le Sporting a encore repris contact, pour la finale de la Coupe...qui lui est pourtant passée sous le nez. Avec la même réponse : "Je ne suis plus retourné à Anderlecht depuis mon licenciement, malgré cette invitation pour la finale : je n'avais rien à gagner à aller montrer ma tête là-bas. Mais je garde des contacts à Anderlecht, je suis parti sans portes qui claquent et comme dans tous les clubs où je suis passé, je pense avoir laissé une bonne image".

Pas d'aigreur envers Olivier Renard

David Hubert ne se veut pas rancunier, même avec la personne qui l'a éjecté : "Je n’ai eu que peu de problèmes avec la personne Olivier Renard. Le souci, c’est qu’il est arrivé après moi… et quand un Directeur Sportif arrive alors qu’un coach est en place, ce n’est facile pour personne. Ni pour moi, ni pour lui".

"Il a évidemment participé aux décisions prises à mon sujet, mais c’était aussi son rôle… et comme employé, je devais bien les accepter. Alors que vous soyez content ou pas, frustré ou pas, c’est le club qui est important", poursuit-il.

C'est avec un sentiment de reconnaissance mêlé à un énorme goût de trop peu que le jeune entraîneur a quitté Anderlecht : "On va me prendre pour un fou, mais j’ai vraiment voulu qu’ils gagnent cette finale de Coupe. Après, la suite en Play-Offs et en Coupe m’a réconforté car elle démontrait que j’avais tiré le maximum de ce groupe. Les résultats ont prouvé que le choix de me limoger n'était pas forcément le bon. Moi, je pensais le savoir, mais eux ne le savaient pas".

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