Pourquoi la CAN peut avoir une grande influence sur l'avenir des Diables Rouges
Photo: © photonews
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Cette semaine, c'est le coup d'envoi de la Coupe d'Afrique des Nations. Une compétition qui sera très suivie en Belgique, notamment du côté de l'Union Belge.
Alors que la fédération nigériane a jeté une bombe ce mercredi au sein du football africain, portant plainte contre la République Démocratique du Congo et ses nombreux binationaux (notamment belges), la Coupe d'Afrique des Nations s'apprête à prendre place au Maroc, et la RDC débutera ce mardi face au Bénin.
Une actualité brûlante, donc, pour nos Belgo-Congolais : Mathieu Epolo, Mario Stroeykens, les frères Balikwisha, mais aussi Alonzo Engwanda tout récemment, tous ont été repris ou sont liés à la RDC, qui fait partie des favoris de la CAN. Vincent Kompany lui-même espère une grande prestation des Léopards au Maroc.
La RDC peut passer un cap
Et du côté de l'Union Belge, on suivra certainement le parcours congolais à la CAN avec intérêt. Durant de longues années, la RDC a pu être regardée avec un peu de dédain : manque d'organisation, résultats en dents de scie voire carrément catastrophiques (plus de Coupe du Monde depuis 1974, une seule demi-finale de CAN au XXIe siècle)...

Difficile de nier que le football congolais peinait à être attractif pour nos binationaux, même si occasionnellement, des talents tels que Mpoku ou Kayembe optaient bel et bien pour les Léopards. Un processus qui s'accélère : Noah Sadiki a opté très jeune pour la RDC et serait candidat aux Diables Rouges aujourd'hui s'il ne l'avait pas fait. Mario Stroeykens était vu comme un tout grand talent et un Diable potentiel il n'y a pas si longtemps.
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On pourrait aussi citer Ngal'ayel Mukau, talent lillois qui aurait pu opter pour la Belgique, même si le sujet a été très vite clos. Mais ce qui est surtout à "craindre" à la fédération, c'est l'effet boule de neige. Plus le noyau congolais aura l'accent belge, moins le choix des Léopards constituera un saut dans l'inconnu pour les binationaux.
Les prochains mois seront décisifs pour le football congolais : un bon parcours à la CAN et une qualification pour le Mondial (ni la Jamaïque, ni la Nouvelle-Calédonie ne doivent effrayer les hommes de Sébastien Desabre en barrage intercontinental), et la balance pourrait bien pencher en faveur du Congo dans plusieurs dossiers de binationaux. Le Maroc n'est plus la seule menace pour l'Union Belge...
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