Anderlecht aurait bien besoin... d'un Mogi Bayat pour sa fin de mercato infernale

Anderlecht aurait bien besoin... d'un Mogi Bayat pour sa fin de mercato infernale

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Le RSC Anderlecht a encore un nombre hallucinant de joueurs surnuméraires à quelques jours de la fin du mercato. Olivier Renard va avoir bien du mal à faire le ménage... ce qui était la spécialité d'un certain Mogi Bayat.

Autant le dire tout de suite : cet article met de côté toute considération éthique, car on peut naturellement concevoir qu'aux yeux de beaucoup, Mogi Bayat doive idéalement se tenir le plus éloigné possible du football belge. Mais il y a bien une qualité que malgré toute la mauvaise foi du monde, on ne peut pas enlever à l'agent franco-iranien.

Cette qualité, c'est d'être un excellent "accélérateur" de deals, capable de mettre des parties en contact et de réaliser des deals à une vitesse qu'on croyait impossible. Cela vaut dans le sens des arrivées : on se rappelle du miracle réalisé à Charleroi dans le dossier Massimo Bruno, débarqué du RB Leipzig dans les dernières heures du 31 août 2018. Une journée lors de laquelle Bayat avait particulièrement bien aidé son frère à acheter comme à vendre.

Renard a au moins 8 joueurs surnuméraires 

Cet été, Anderlecht a vendu... Louis Patris et prêté Keisuke Goto. C'est tout. Jetons un oeil aux surnuméraires, joueurs ayant leur bon de sortie et joueurs devant rapporter un peu d'argent désormais : Kikkenborg, Simic, Foket, Rits, Leoni, Ashimeru, Verschaeren, Stroeykens, Flips(vous l'aviez oublié ? Nous aussi). 

Leurs cas sont variés, mais aucun d'eux n'était censé rester (Verschaeren et Stroeykens seront gratuits dans un an, ce qui serait un échec monumental). Et à ces 8 noms, on peut ajouter que Dolberg n'est pas encore assuré de rester, que Augustinsson a été cité sur le départ en début de mercato et que Hatenboer veut être prêté. 

D'ici une douzaine d'heures, Renard ne pourra plus envoyer ces joueurs que dans un autre club belge, le mercato belge se terminant dans une semaine, ou vers une destination qui pourrait ne pas leur convenir : Turquie, Suisse, Roumanie, Grèce, Moyen-Orient, Russie... Le top européen ferme ses portes ce soir. Pour Stroeykens, Verschaeren et Simic (Dolberg dans une moindre mesure), ce sera difficile à accepter. Ashimeru était également en négociations avec Sankt Pauli mais est toujours là.

C'est beaucoup de travail pour un seul homme, même si on se doute qu'Olivier Renard ne travaille pas seul sur tous ces dossiers. Mais fut un temps où, avec les réseaux et méthodes discutables d'un Mogi Bayat capable, pour le dire grossièrement, de "sortir les poubelles" dans des circonstances invraisemblables, le stress ne se serait même pas installé. 

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