Droit de veto à lever : pourquoi Anderlecht ne connaîtra pas son nouveau président avant octobre
Photo: © photonews
Anderlecht traverse une nouvelle période agitée, tant sur le plan sportif que sur celui de sa direction. Si le club peut encore recruter un attaquant aujourd'hui, ce sont surtout les prochaines semaines qui s'annoncent cruciales.
Lors d’une réunion du Conseil d'Administration tenue vendredi, il a été décidé de revoir en profondeur la structure de gouvernance du RSC Anderlecht au cours des quatre à six prochaines semaines.
Cette réunion, qui a duré près de trois heures, a été l’une des plus animées de ces dernières années et l'une des plus médiatisées de l'histoire du club. Fait notable : aucun nom de successeur potentiel au président démissionnaire Wouter Vandenhaute n’a été évoqué, pas même celui de Michaël Verschueren, présent au Lotto Park pour Belgique - Kazakhstan.
L’ambiance s’est voulue constructive. Pour la première fois depuis longtemps, aucune tension n’a été observée entre Marc Coucke et Vandenhaute, ce dernier n’étant plus présent. Tomas Van Den Spiegel, représentant de Mauvavie, a également affiché une attitude coopérative. Aucune décision concrète n’a toutefois été prise concernant la présidence, rapporte Het Nieuwsblad.
Vers un nouveau président en octobre, à Anderlecht ?
Un point délicat demeure : le droit de veto de Mauvavie, la structure de Wouter Vandenhaute et Geert Duyck, qui détient 26,3 % des actions. Des juristes examinent actuellement si les clauses liées à la présidence sont toujours valables, maintenant que Vandenhaute a quitté son poste. Sans clarification, Anderlecht pourrait devenir difficile à gouverner.
Le CA souhaite apporter des précisions d’ici octobre. Le futur président sera-t-il choisi en interne ou en externe ? Et exercera-t-il un rôle exécutif ou simplement symbolique ? L'arrivée d'un président ad interim semble, en tout cas, exclue.
Au-delà des questions de gouvernance, le sportif était également au centre des débats. Les responsables ont dû justifier les transferts réalisés… ou manqués. La direction a notamment cherché à comprendre pourquoi certains dossiers avaient traîné et quels étaient les prochains projets.
Le mercato belge se clôturant ce lundi, un dernier renfort offensif n’est pas à exclure. Cela permettrait de renforcer l’effectif, tandis qu’en coulisses, les dirigeants s’activent pour doter Anderlecht d’une structure plus stable et plus efficace.
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