"Si je pouvais rejouer ce match à Anderlecht, ma carrière aurait été tout autre"
Photo: © photonews
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Anthony Moris a vécu des dernières années de rêve à l'Union Saint-Gilloise. Pourtant, l'international luxembourgeois a longtemps mangé son pain noir.
À l'image de Guillaume François et Loïc Lapoussin, c'est de Virton qu'Anthony Moris a débarqué à l'Union, pour écrire une suite d'aventure que personne n'aurait osé rêver à l'époque. Lui aussi a connu les soirées de Nationale 1 au Stade Yvan Georges.
Moris avait pourtant été formé au Standard avant de signer à Saint-Trond puis à Malines. Mais son expérience au KV a viré au cauchemar. Après deux premières saisons passées dans l'ombre et amochées par une rupture des ligaments croisés, il a reçu sa chance au début de l'exercice 2016/2017.
Successeur attendu de Jean-François Gillet
Titulaire lors des douze premières journées, il a toutefois perdu gros lors d'un déplacement à Anderlecht. Lorsque la RTBF lui a posé la question du match de sa carrière qu'il souhaiterait rejouer, le portier de 35 ans pointe ce déplacement chez les Mauves de René Weiler. Et ce n'est pas la défaite (sur des buts de Lukas Teodorczyk et Youri Tielemans) qui est en cause.
"Je me déchire le ménisque : c’est le début de mes galères. J’ai eu du mal à revenir… et quand je suis revenu, je me suis fait les ligaments croisés", se souvient-il. "Si je pouvais rejouer ce match à Anderlecht sans me blesser, ma carrière aurait été tout autre".
Anthony Moris ne disputera plus la moindre minute sous le maillot malinois, rongeant son frein dans l'ombre...de Colin Coosemans, qu'il retrouvera des années plus tard à l'occasion de plusieurs derbys bruxellois victorieux.
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