Hannes Delcroix, l'un des "autres" binationaux : un choix bien logique

Manuel Gonzalez
Manuel Gonzalez
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Hannes Delcroix, l'un des "autres" binationaux : un choix bien logique

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Hannes Delcroix avait été appelé trop vite, trop tôt par Roberto Martinez. Son choix en faveur d'Haïti l'honore.

Le grand débat des binationaux n'en finit pas de faire rage. S'il a bien sûr été lancé il y a bien longtemps (on peut remonter à Mehdi Carcela, Marouane Fellaini et Nacer Chadli, par exemple), il a encore pris plus d'ampleur en 2022 avec le choix du duo Zaroury-El Khannouss en faveur du Maroc, puis les "cas" Karetsas, El Ouahdi et Camara récemment.

Cette semaine encore, Thomas Meunier rallumait avec humour la mèche du dossier Fernandez-Pardo suite à la parution du jeu EAFC, qui mentionne l'ailier lillois comme espagnol alors qu'il est "belge, bordel", estime le Gaumais.

Mais en marge de ces joueurs qu'on se dispute et qu'on tente d'attirer chez les Diables, il y a les autres. Ceux qui ont fait leur choix trop vite, et auraient peut-être réfléchi un peu plus longtemps s'ils avaient disposé d'une boule de cristal. On pense bien sûr à Zakaria Bakkali, à qui la sélection bien trop précoce en équipe belge a fait plus de mal que de bien.

Epolo ne doit pas faire d'erreur 

Hannes Delcroix a la chance d'avoir été appelé assez jeune pour pouvoir encore, à 26 ans, changer de sélection. Et bien sûr, il est difficile pour un jeune talent d'Anderlecht de prédire que son avenir l'enverrait en équipe nationale d'Haïti plutôt que de Belgique. C'est pourtant aux fédérations et à l'entourage des joueurs d'analyser ce genre de choses. On souhaite à Delcroix de s'épanouir avec les Grenadiers.

Mathieu Epolo, lui, fait face à un choix important : la République Démocratique du Congo ou la Belgique ? Là encore, si ses conseillers ont un peu de lucidité, ils lui conseilleront les Léopards, où il peut devenir important, plutôt que les Diables Rouges où il ne jouera jamais une minute. Le choix du coeur est une chose, mais il faut rester sensé. 

Parmi les autres cas, on en mentionnera deux : un qui peut encore choisir une nouvelle sélection, et un qui se retrouve bloqué. Francis Amuzu, dont la carrière stagne, peut opter pour le Ghana : il aurait dû le faire il y a longtemps au vu de la concurrence sur les ailes en équipe belge. Mike Trésor Ndayishimiye compte 2 caps, honorées trop tard pour pouvoir encore défendre les couleurs du Rwanda ou du Burundi. Il le regrette probablement, car les Diables sont désormais hors de portée. 

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