"S'ils m'appellent, je n'hésite pas une seconde" : les révélations de Francis Amuzu au Brésil
Photo: © photonews
Suis Walfoot dès à présent sur Instagram!
Francis Amuzu semble enfin lancé au Brésil. Son entraîneur Mano Menezes a un plan pour faire évoluer son jeu.
Les débuts ont été difficiles pour Francis Amuzu à Gremio. Arrivé d'Anderlecht l'hiver dernier, il a rapidement été freiné par des blessures et la barrière de la langue, traversant notamment une période de onze matchs conclus par une maigre entrée au jeu de six minutes.
Mais en marquant et en délivrant un assist en sortie de banc il y a deux semaines, l'ancien Anderlechtois a retrouvé du poil de la bête. Dans sa première longue interview sur place, il prend du recul pour le média Zero Hora.
"Je ne saurais dire pourquoi je ne jouais pas", admet-il. "J'ai continué à travailler dur et j'ai maintenant de nouveau ma chance. Je sais que le football a ses hauts et ses bas. Pour moi, c'est vraiment un nouveau départ. Je parle surtout à Marlon, qui m'aide toujours, et aussi à Martin Braithwaite, Willian et Carlos Vinícius, les anglophones. Je m'entends bien avec tout le monde ; les Brésiliens sont très gentils et toujours prêts à aider".
Définitivement lancé ?
"La langue a été le plus difficile à maîtriser. Le portugais est une langue très complexe, mais maintenant, je comprends ce que disent les joueurs. C'est l'oral qui est difficile. Je ne dis que quelques mots sur le terrain, comme 'extérieur' 'à droite' et 'à gauche'. Il n'y a qu'un seul langage au football", poursuit Amuzu.
Son entraîneur voit un nouveau rôle pour lui. Mano Menezes, ancien sélectionneur du Brésil, veut l'essayer au coeur du jeu, en numéro dix : "Même en tant qu'ailier, je dois jouer davantage comme un numéro dix, moins sur les côtés. J'ai toujours été un joueur de un contre un sur l'aile. Mais maintenant, je comprends et j'aime aussi l'idée de jouer à l'intérieur du jeu".
Francis Amuzu a également évoqué sa carrière internationale. Si le garçon a grandi en Belgique et a représenté les Diablotins jusqu'en U21, il ouvre grand la porte à la sélection ghanéenne : "S'ils m'appellent, je n'hésite pas une seconde", confirme le natif d'Accra.
Inscrivez-vous maintenant à la newsletter de Walfoot