"La plupart des joueurs avaient peur" : Bruno Venanzi revient sur son pire moment avec le Standard

"La plupart des joueurs avaient peur" : Bruno Venanzi revient sur son pire moment avec le Standard
Photo: © photonews

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Bruno Venanzi a vécu une présidence agitée à la tête du Standard lors de la dernière décennie. Son rapport avec les supporters a évolué.

Lors de son intronisation à la tête du Standard, Bruno Venanzi a immédiatement enfilé le costume de président supporter. Loin du rapport plus distant de ses prédécesseurs ou même de Roland Duchâtelet avant lui, Venanzi s'est mis Sclessin en poche à son arrivée.

Mais lorsque les résultats n'ont plus été à la hauteur et que certains transferts se sont avérés catastrophiques, la fronde populaire ne l'a pas épargné. Avec comme point d'orgue cet envahissement de terrain lors d'un choc wallon perdu 0-3 contre Charleroi.

Le Standard retrouvera justement les Zèbres le weekend prochain. L'occasion de rappeler que pour les joueurs, les manifestations des supporters sont parfois éprouvantes. La situation n'est plus aussi précaire aujourd'hui, mais le groupe s'est tout de même fait solidement remonter les bretelles après la claque subie à La Gantoise.

L'enfer de Sclessin, un impact jamais démenti, pour le meilleur et pour le pire

"J'ai parlé aux joueurs à l'occasion de l'envahissement de terrain contre Charleroi. La plupart d'entre eux ont peur. Parce qu'ils ne savent pas ce qui va se passer", explique Bruno Venanzi à Sacha Tavolieri dans l'émission En Off.


L'ancien président salue toutefois la patience de Sclessin face à tous les bouleversements autour du club : "Je trouve ça bien que les supporters soient restés derrière l'équipe ces trois dernières années. Il y a eu un déclic. Ils ont compris que ce que les joueurs continuaient quoi qu'il arrive à faire de leur mieux sur le terrain. Mais même si c'est parfois difficile à entendre pour une direction, le boulot des supporters reste aussi de mettre des coups de pression quand ils estiment que quelque chose ne va pas. C'est un contre-pouvoir nécessaire".

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