Réunion entre politiques et clubs belges pour de nouveaux stades : les ministres déconnectés de la réalité ?
Photo: © photonews
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En Belgique, les clubs professionnels ne parviennent pas à obtenir les accords nécessaires pour construire de nouveaux stades. Une réunion s'est tenue et des personnalités du monde politique étaient présentes, mais la situation n'a pas réellement évolué.
Mardi matin, les personnalités importantes du football belge et les représentants des clubs se sont donné rendez-vous au sein de la nouvelle Easi Arena pour une réunion concernant les difficultés que rencontrent les clubs pour rénover ou construire un nouveau stade.
Si La Louvière y est parvenue cet été, il ne s’agit que du premier nouveau stade en Belgique depuis celui de La Gantoise en 2015, tandis que l'Antwerp a juste eu l'occasion de rénover la Tribune 2 de son Bosuil. "En Europe, nous avons constaté que seule l’Écosse a des stades plus anciens que les nôtres", a noté le CEO de la Pro League, Lorin Parys, cité par nos confrères du groupe IPM.
Plusieurs stades belges ne sont même plus aux normes de l’UEFA, à l’image du stade Joseph Marien, qui oblige l’Union à se délocaliser pour chaque rencontre européenne. Le stade Roi Baudouin est aussi critiqué, voire moqué à chaque fois que les Diables y jouent. Le Club de Bruges, qui se rapproche du subtop européen, fait aussi peine à voir lorsqu’il évolue dans un Jan Breydelstadion de plus en plus délabré.
L'écart entre le football belge et le monde politique est énorme
Cette réunion a montré que les clubs belges étaient enclins à travailler dans le même sens pour rénover les infrastructures liées au football en Belgique. Cependant, le monde politique reste difficile à convaincre. "Nous avons 350 millions d’euros prêts à être investis dans de nouveaux stades dans les trois années à venir. Le message envoyé, c’est 'laissez-nous bâtir'.", a relancé Lorin Parys.
Le monde politique n’était pas absent de cette réunion, à l’image de la ministre Jacqueline Galant, qui n’a pas pu se déplacer physiquement vers La Louvière, mais qui a laissé un message clair. "La RAAL est l’un des seuls clubs qui n’a jamais demandé de moyens publics pour réaliser ses projets. C’est bien la preuve que quand on veut, on peut. Le secteur public n’est pas toujours là pour tout résoudre et tout financer." La preuve que l’écart entre le point de vue des clubs et celui du monde politique reste énorme.
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Les clubs professionnels belges et la Pro League ne cherchent toutefois pas de l’argent, mais de la clarté et de l’aide dans les procédures. "S’il y a des recours, que l’on obtienne une réponse plus rapidement. On est freinés dans notre fonctionnement, alors qu’on propose des projets qui cherchent à s’intégrer dans le reste de la société", a conclu le CEO Lorin Parys.
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