Gorius: "Trop tôt pour juger les transferts du Standard"

Aux yeux des supporters du Standard, Julien Gorius avait le profil idéal pour débarquer à Sclessin. Mais il a terminé au Racing Genk. L'ancien Malinois s'est confié à la DH:

"C’est flatteur de voir que ce que j’ai fait en Belgique compte aux yeux des supporters liégeois, mais je n’ai pas été contacté par le Standard cet été. Il y a un an et demi, la nouvelle direction s’était manifestée auprès de mon manager, mais il n’y avait pas eu d’offre concrète. Gand s’était aussi montré intéressé, mais j’avais préféré prolonger à Malines où je me sentais super bien. Je me suis dit que si je faisais une bonne saison, cela m’ouvrirait plus de portes", explique Gorius d'entrée.

La non-arrivée du Français à Sclessin est le symbole de l’échec de la politique de transferts du Standard pour les supporters rouches: "Il est trop tôt pour juger les transferts du Standard. Il faut toujours un temps d’acclimatation. Moi aussi, je dois m’habituer à mes nouveaux coéquipiers, à un nouveau système. Mais le temps est plus court car, après quatre années passées à Malines, j’ai l’avantage de connaître les adversaires. Après, chaque direction fait des choix. En n’oubliant pas qu’un joueur confirmé en Belgique coûte sans doute plus cher qu’un bon joueur à l’étranger."

Genk est l’équipe en forme: "On a perdu des bêtes points en fin de match. Essentiellement à cause d’un manque de fraîcheur dû à nos matches européens. Mais on est toujours invaincu cette saison. C’est la preuve qu’il y a du talent, de l’homogénéité dans l’effectif. Et vu les résultats, on est en confiance. On peut réaliser de grandes choses cette saison."


Le milieu de terrain de Genk qui trouve que l'on est trop dur avec notre compétition: "On dit que le niveau du championnat belge régresse, je ne suis pas du tout d’accord. C’est même l’inverse. Quand je suis arrivé, il y avait des matches qu’on pouvait gagner assez facilement. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Il y a eu un nivellement par le haut, les petits sont devenus plus forts. D’habitude, on dit que cinq des six équipes des playoffs 1 sont connues et qu’il y a place pour un invité surprise. Ici, on risque d’en avoir deux."

Le match est important ce soir car Genk peut repousser le Standard à neuf points: "Cela commencerait à compter. Mais c’est du 50-50. Le Standard reste une équipe du top, qui vaut mieux que son classement actuel et qui va lutter jusqu’au bout pour les premières places."