Dominique Léone est-il encore crédible?

Dans les éditions Sudpresse de ce 18 octobre, le président montois Dominique Léone revient sur le début de saison de ses ouailles. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la mauvaise foi règne.

Lorsqu’il dit qu’Enzo Scifo a eu les joueurs qu’il réclamait, l’homme fort des Dragons à la mémoire courte. En effet, Enzo demandait trois joueurs à des postes définis. Un latéral droit, un ailier gauche, et un avant. Si l’arrivée de Shpungin était vœu de l’ex diable rouge, Soumah et Beleck furent des choix par défaut.

Les priorités de l’ancien coach de Mouscron étaient Mokulu et N’for. Pour des raisons financières, ils optèrent pour d’autres cieux. A la place, on lui « offre » deux joueurs totalement en manque de rythme vu le nombre restreint de temps de jeu de ces garçons lors de la défunte saison.

Le grand tort d’Enzo n’a-t-il pas été de demander Van Gijseghem et Mununga, deux salaires conséquents qui jusqu’à présent ne répondent pas du tout à l’attente ? D’après le président, depuis le changement de direction sportive, il remarque un gros changement au niveau de la mentalité et du travail. Alors pourquoi avoir fait signer un nouveau contrat de deux saisons à Enzo alors que c’est contre la politique des dirigeants du club ? Pourquoi encore vanter les mérites de l’ex-Auxerrois deux journées avant de le remercier ?

Enfin, monsieur Léone en remet une couche sur le dossier du stade, estimant que cela cause beaucoup de tort aux finances de son club. Si il clair que c’est une réalité, le fait qu’il estime les décideurs de son club aussi compétent que ceux du Racing Genk prouve une nouvelle fois qu’il n’est pas en phase avec la réalité. Si les décideurs limbourgeois sont en effet pourvus d’une magnifique enceinte, ils ont également des connaissances approfondies du milieu, et s’entourent avec brio.