Interview Walfoot se met à table avec Wout Faes: "Une période qui peut influencer mon avenir"

Kevin Jonckheere
Kevin Jonckheere
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Walfoot se met à table avec Wout Faes: "Une période qui peut influencer mon avenir"
Photo: © photonews

En prélude la Coupe du monde des moins de 17 ans au Chili, nous sommes allés à la rencontre de certains jeunes joueurs qui feront l'avenir du football belge. Le premier à s'être exprimé n'est autre que le capitaine des U19 anderlechtois, Wout Faes.

Propos recueillis par Johan Walckiers et traduits par Kevin Jonckheere,

La Coupe du monde des moins de 17 ans débutera ce dimanche pour l'équipe nationale belge. Opposé aux champions d'Afrique maliens pour sa première rencontre, la Belgique espère entamer son tournoi de la meilleure des manières. "Je ne connais pas grand chose de nos adversaires (avec également l'Equateur et le Honduras, ndlr.), mais nous allons les analyser de prêt", nous a confié Faes dimanche dernier avant de s'envoler pour le Chili.

Cette compétition est-elle une manière de se montrer au grand public ?

"Bien sûr ! Ça reste un championnat du monde. Mais nous voulons avancer comme un seul groupe. Si tu joues bien en équipe, ta force individuelle peut être décuplée."

Déjà intéressé par un départ du Sporting Anderlecht ?

"Je ne m'en soucie pas du tout en ce moment. Je vais au Chili pour bien jouer et me faire remarquer pour plus tard. Mais actuellement, je suis très bien à Anderlecht."

Quelles sont tes préoccupations en ce moment ?

"Je veux d'abord terminer mes études (économie et langues modernes, ndlr.). C'est très important pour moi. Je sens qu'Anderlecht croit en moi. Le club me laisse m'entraîner de temps en temps avec le noyau A et j'ai pu faire toute la préparation d'avant saison avec le groupe pro."

Que des équipes étrangères s'intéressent à toi, ça te fait quelque chose ?

"Bien sûr que si, c'est toujours chouette de savoir ça. Ça me flatte, mais ça ne va pas orienter mon avenir pour le moment.

Tu veux d'abord percer au sein de l'équipe première du RSCA ?

"Oui, je veux me montrer et confirmer à Anderlecht. Et peut-être qu'après je viserai un cran plus haut."

C'est aussi parce que d'autres jeunes ont du mal à percer à l'étranger ?

"Ce n'est pas un choix que l'on fait tout seul, mais c'est vrai qu'il y a beaucoup d'échecs. C'est super pour ceux qui réussissent. Mais j'ai choisi de défendre les couleurs d'Anderlecht et je n'ai pour le moment aucun doute dans mon choix."

Y'a-t-il des clubs qui s'intéressent à toi ?

"Il y a toujours de l'intérêt. A chaque match il y a des scouts dans les tribunes, mais je n'en entend pas beaucoup parler. Je laisse ça pour mes parents et mon agent."

Quand espères tu pouvoir avoir quelques minutes chez les A du Sporting ?

"Peut-être cette saison en Coupe de Belgique. Ça serait génial en tout cas. Mais pour ça il faut continuer à travailler dur. J'espère que l'année prochaine je pourrai intégrer officiellement le noyau A."

Tu as 17 ans et c'est maintenant qu'arrive le plus dur...

"Je suis extrêmement impatient. C'est une période qui peut influencer mon avenir."

Tu n'habites plus chez tes parents en semaine ?

"Non. J'habite une villa avec 8 autres joueurs du club. Les week-ends je rentre à la maison. C'est chouette, mais j'aurais préféré rester à la maison."

Vous êtes fort surveillés ?

"Il y a toujours un éducateur qui est présent oui."

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