La course contre la montre de Platini

Julien Denoël
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La course contre la montre de Platini
Photo: © SC

Le 26 janvier. Cette date résonne comme une deadline qui n'a jamais aussi bien portée son nom pour Platini. C'est ce jour-là que les candidatures pour la présidence de la FIFA doivent être définitivement validée. Et cela semble compliqué pour lui.

Pour se présenter, Michel Platini devra en effet être blanc comme neige et, donc, lavé de toues les accusations qui pèsent sur lui et qui lui ont valu d'être suspendu pour les 8 prochaines années.

Seulement, voilà, la FIFA ne fait rien pour l'aider. Alors qu'il tenait à faire appel devant le Tribunal Arbitral du Sport le plus rapidement possible, la FIFA lui a interdit ce droit. Le Français devra donc d'abord déposer un appel devant la chambre de recours de la FIFA, attendre la décision de cette dernière, puis, s'il est débouté, se tourner vers le TAS de Lausanne.

Or, pour déposer cet appel, il doit attendre le document écrit reprenant les motivations de sa suspension. Document qui n'arrivera pas avant la mi-janvier.

"Empêché par la FIFA de saisir directement le TAS, empêché de faire appel de la sanction (immédiatement, en interne à la FIFA) en raison de l'absence de motivations (prévues pour la première quinzaine de janvier 2016), Michel Platini et ses conseils dénoncent un sabotage procédural visant à confisquer l'élection à la présidence de la FIFA", exposent les conseils du triple Ballon d'Or, selon Belga.

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