Bob Peeters, ce loser surcoté

Benjamin Banda
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Bob Peeters, ce loser surcoté
Photo: © photonews

Une belle carrière de joueur ne garantit pas nécessairement une belle carrière de coach. Bob Peeters peut le confirmer lui qui n'a connu quasiment que des désillusions depuis sa reconversion. Pourtant il bénéficie toujours d'un énorme crédit auprès de certaines formations belges.

Mardi dernier, le club de Westerlo a décidé d’évincer Bob Peeters de ses fonctions de T1. Après seulement dix mois en Campine, Peeters fait les frais du début de saison calamiteux de sa désormais ancienne formation qui n’aura pris qu’un seul petit point en six journées de championnat sous sa houlette. Pour l’ancien Diable Rouge, être licencié après seulement quelques mois est devenu une vilaine habitude.

En effet, depuis sa première expérience en tant que coach il y a six ans au Cercle de Bruges, Bob Peeters a connu six clubs différents pour… cinq C4 reçus ! Si son aventure en Venise du Nord fut tout de même honorable puisqu’il termina à une bonne 9ème place à l’issue de la saison 2010-2011, le reste de son parcours en tant que T1 peut être qualifié de chaotique.

Après le Cercle de Bruges, Peeters atterrit à La Gantoise en novembre 2012 où il restera à peine deux mois pour un bilan de 0.64 point pris en moyenne par match. Direction ensuite Waasland-Beveren un an presque jour pour jour plus tard. Mais six mois après (en mai 2014), il décidait de rompre son contrat chez les Waaslandiens afin de s’engager à Charlton, en D2 anglaise.

Un choix qui n’était pas payant pour l’ancien attaquant qui se faisait licencier par les dirigeants du club londonien en janvier 2015. Après ce bref exil, Bob Peeters retentait sa chance six mois plus tard en Pro League, à Lokeren précisément. Mais au Daknam, il ne coachera que 13 rencontres (1.08 points par match de moyenne) avant de se faire renvoyer. Encore une fois.

La suite, on la connait : il arrive à Westerlo en novembre dernier et arrive à stabiliser le club dans l’élite lors de la saison 2015-2016 avant de prendre la porte cette saison.

La question qui se pose maintenant c’est de savoir quelle formation de l’élite belge sera assez audacieuse pour relancer « le grand Bob » après ce nouvel échec.

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