Gill Swerts: "Je ne comprends pas pourquoi tout le monde me refusait"

A 34 ans, Gill Swerts va pour la première fois jouer dans un club de son pays natal. "Cet été, j'ai contacté beaucoup de clubs de la région d'Anvers. Je voulais jouer encore le plus haut possible mais ces clubs ne voulaient même pas me tester", nous raconte Gill Swerts. "Avec les équipes de D1A et D1B, je ne pouvais même pas m'entraîneur pour retrouver la forme. Le Beerschot et Geel m'ont aussi refusé."

"Je pouvais m'entraîner avec Stijn Stijnen à Hasselt puis j'ai reçu une offre du NEC Nijmegen (Pays-Bas). Malheureusement, ça n'a abouti à rien. J'avais aussi des contacts avec Lommel mais le coach a été viré. Puis Seraing est venu avec une proposition. Je me suis entraîné avec eux pendant plusieurs semaines et puis nous avons conclu l'accord ce week-end", a expliqué Gill Swerts qui disputera samedi la rencontre face à Audenarde.

Comme un pro à Seraing

Swerts est content d'avoir choisi Seraing, équipe de D1 Amateur. "Avec le Beerschot, Seraing est la seule équipe de la division qui travaille comme un club professionnel. Nous nous entraînoons le matin et je trouvais ça important de continuer à travailler comme un pro."

L'arrière droit belge est sans club depuis février 2016. Sa dernière expérience à Notts County, en League Two anglaise, s'est mal terminée. "J'étais une valeur sûre du club durant la première moitié de saison. Nous avions un entraîneur néerlandais (NdlR Ricardo Moniz), et nous jouions bien au football. Mais lorsque le coach a été mis à la porte. Un Ecossais l'a remplacé et a décidé que les étrangers n'auraient plus de chance dans ce club. J'ai donc rompu mon contrat en commun accord."

Heureux que Seraing ait finalement accepté de me donner une chance

L'ancien Diable Rouge s'est donc retrouvé sans emploi. "C'était difficile car personne ne voulait me donner de chance ces derniers mois. Et puis je me suis dit que je pouvais jouer en Belgique aussi (NdlR : Swerts n'a jamais joué dans un club belge). J'esperais trouver un beau défi sportif dans un club où je pourrais également devenir entraîneur plus tard. Je ne comprends pas pourquoi tout le monde me refusait. Je suis heureux que Seraing ait finalement accepté de me donner une chance", conclut Gill Swerts.