Les fauteurs de trouble dans les stades sont-ils assez sanctionnés ?

Hermès Van Damme
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Les fauteurs de trouble dans les stades sont-ils assez sanctionnés ?
Photo: © photonews

Les incidents lors du match entre Charleroi et le Standard font décidément couler beaucoup d'encre. Mais c'est normal. Ce genre de comportement (jets de projectiles) n'a rien à faire dans un stade de football. Vu l'augmentation des personnes interdites de stade, que faut-il faire ?

Le week-end dernier, il n'y a pas que à Charleroi que les supporters ont dégénéré dans les tribunes d'un stade de foot. En effet, lors du match Metz-Lyon, les supporters messins ont balancé un fumigène sur le portier lyonnais, Anthony Lopes. Touché à la tête l'arbitre de la rencontre a arrêté définitivement le match après seulement 31 minutes alors que Metz menait au score (1-0).

Lors du derby wallon, les supporters rouches ont (comme les Messins?) peut-être eu un excès de joie lorsque leur équipe a mené au score (dans ce cas-ci face à son grand ennemi wallon) en lançant divers projectiles dans la surface de Penneteau.

Penneteau montrant un projectile atterri dans sa surface de réparation.

Malgré la demande au calme des joueurs et même du coach, les supporters ont continué. Ensuite, ce sont les fans carolos qui s'y sont mis et l'arbitre a décidé de mettre un terme à la rencontre (le Standard menait 1-3).

Depuis 2014, le nombre d'interdits de stade en Belgique a atteint un record de 886 personnes avec en tête de liste le Standard, qui en compte 109 alors qu'en 2014, les Rouches n'en comptaient que 21 ! Que s'est-il passé ?

Il faut d'abord et surtout cibler et sélectionner les personnes responsables de ces actes débiles pour ne pas sanctionner l'ensemble des supporters d'un club. L'Association Nationale des Supporters (ANS) française l'explique parfaitement dans un communiqué apparu suite aux incidents du match à Metz.

"(...) il serait incompréhensible d’infliger à l’ensemble des supporters messins, victimes de ces comportements et de l’interruption de la rencontre, des mesures punitives collectives" peut-on lire ou encore "Stigmatiser l'ensemble d'une tribune ou des supporters d'une équipe conduit à affaiblir les clubs et les supporters qui entendent lutter ensemble contre ces débordements."

Mais pourquoi cette augmentation d'IDS ?

Avec les nouvelles technologies (caméras de surveillance) et l'augmentation de la sécurité (stewards, policiers) dans et autour des stades, les fauteurs de troubles sont de plus en plus facilement repérés. Dès lors, les autorités peuvent leur mettre la main dessus plus facilement et leur infliger une amende qui tourne, en général, autour de 1000€ et une interdiction de stade d'environ 1 an.

Mais est-ce suffisant pour 'dissuader' ces personnes mal intentionnées de venir gâcher la fête, le spectacle que produit un match de football ? Pas vraiment. "En 2016, ils sont plus ou moins 60 (IDS) à avoir été interceptés lors d’un match" explique Cathy Van den Berghe, directrice ff de la Cellule football du Ministère de l'Intérieur, dans la DH. Mais alors, que faut-il faire ?

Faut-il sanctionner plus sévèrement les fauteurs de trouble ?

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