Sébastien Pocognoli charmé par un des concepts de Sa Pinto : "Si on le maitrise bien, ça peut faire des dégâts"

Julien Denoël depuis L'Académie Robert Louis-Dreyfus
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Sébastien Pocognoli charmé par un des concepts de Sa Pinto : "Si on le maitrise bien, ça peut faire des dégâts"

De retour à Sclessin depuis quelques jours, Sébastien Pocognoli a découvert un nouveau groupe et un nouveau coach. Le Liégeois semble déjà bien apprécier Sa Pinto et sa vision des choses. L'esprit Standard est entre de bonnes mains.

"Pour le moment, je vois plus l’académie que la maison." Dès le départ, Sébastien Pocognoli a donné le ton lors de sa présentation. "On bosse beaucoup. Le groupe en a besoin. J'ai un sentiment positif depuis que je suis là."

Avec Sa Pinto, un entraineur qui fait un peu penser à Sergio Conceiçao, le groupe est entre de bonnes mains. "Ce qui le caractérise, c’est la grinta, le style lusitanien. Il a soif de victoire", note Pocognoli qui poursuit en expliquant la vision du coach. "On bosse beaucoup le pressing. Si ça rentre dans la tête des joueurs, on peut ennuyer pas mal d’équipes. En tant que Liégeois formé ici, je pense que c’est une des idées de base du Standard, d’aller vers l’avant, aller chercher l’adversaire. C’est ce qui enflamme Sclessin. Et si on le maitrise bien, ça peut faire des dégâts."

Le Standard avait perdu son âme, il ne faut pas avoir peur de le dire

Sébastien Pocognoli

Il poursuit en revenant sur la grinta et la soif de victoires de Sa Pinto: "Elle doit se retrouver au Standard, ne pas accepter la défaite. On doit regarder là où le Standard doit être, c’est-à-dire dans le haut du classement." Cela passera par des joueurs qui ont cette mentalité aussi et Pocognoli en fait partie. "n est des enfants du club (ndlr : avec Mpoku, récemment transféré). Mais il n’y a pas besoin de forcer. On sait où on est, on sait quelle attitude adopter comme on a été formé ici. On a un rôle dans le vestiaire que les gens ne voient pas tout le temps."

Cette âme, le Standard l'avait perdue ces dernières années : "Il ne faut pas avoir peur de le dire", note le défenseur. "Quand la gestion n’est pas extraordinaire, ce n’est pas évident. Maintenant, il y a une vraie ligne de conduite et sans ça, je pense que ça aurait été difficile que je revienne."

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