Marc Brys avant le match contre Anderlecht : "Il ne me faudra pas de nain pour les motiver"

Lors d'un entretien avec nos confrères de la DH, l'entraîneur des Trudonnaires s'est confié avant ce déplacement à Bruxelles.

Anderlecht est au plus mal après son élimination en Coupe. "Oui, mais vous connaissez l’histoire de la bête blessée. Tout le monde au sein du club sera affûté et prêt à effacer l’élimination contre l’Union", explique l'ancien coach du Beerschot.

Un déplacement craint par les Canaris ? "Non. Les statistiques démontrent que ce n’est pas impossible de ramener quelque chose. On ne va pas construire de double mur. Ce ne serait pas intelligent. On veut gagner, et il faut donc oser perdre. Mes joueurs ont gagné 2-3, la saison passée. Bien sûr que je le savais, mais je leur ai quand même fait raconter le scénario de ce match. C’est bon pour leur moral," raconte l'Anversois.

Marc Brys, dans le passé, avait eu recours à un subterfuge assez comique pour motiver ses troupes, l’histoire du nain. 

"Antwerp - Beerschot en 2003. Quelques semaines avant le match, mes joueurs m’avaient vu parler avec René Desaeyere, coach de l’Antwerp. Je leur ai fait croire qu’il les avait traités de nains. Mes filles avaient une collection de nains à la maison. J’ai pris un nain mauve et je l’ai fait déposer par notre team manager dans le vestiaire visiteur de l’Antwerp. Mes joueurs étaient furieux et remontés à la fois. Ils ont gagné 0-4 et ont fait la danse des nains devant Desaeyere après le match. Le pauvre tombait des nues. Le responsable du matériel de l’Antwerp était soupçonné d’avoir déposé le nain. Quand j’ai senti que cet homme risquait de perdre son job, j’ai dit la vérité", confie-t-il.

Contre Anderlecht ? "Il ne me faudra pas de nain pour les motiver. Et d’ailleurs, un truc pareil, on peut le faire une fois ou deux par saison" conclut Marc Brys.