Roman Yaremchuk, sur la terre de ses premiers exploits

Roman Yaremchuk, sur la terre de ses premiers exploits
Photo: © photonews

Si la rencontre d'Europa League de ce soir, sera importante pour tous les Buffalos, elle sera un peu plus particulière encore pour Roman Yaremchuk, de retour dans son pays, mais aussi sur une pelouse qui l'a vu éclore.

Arrivé en Belgique il y a plus de deux ans, Roman Yaremchuk en a fait du chemin depuis qu'il a quitté son pays natal pour découvrir la Pro League, sous le maillot des Buffalos. Titulaire indiscutable à La Gantoise, l'attaquant ukrainien a même profité de ses performances en Belgique pour attirer le regard de son sélectionneur. 

Il avait vécu sa première avec le maillot ukrainien en septembre 2018 et depuis il épate avec les Bleu et Jaune: dix sélections, trois buts et trois assists, Roman Yaremchuk est aussi devenu incontournable dans l'effectif d'Andreï Tchevtchenko. Preuve qu'il a bien grandi depuis qu'il a quitté le Dynamo Kiev.

"Pas là en touriste"

Mais, et s'il a été formé dans le plus grand club du pays, ce n'est pas avec Kiev que l'attaquant a percé. Mais bien à Oleksandria, adversaire des Buffalos ce soir, où il a laissé d'excellents souvenirs. Alors qu'il n'y est resté qu'une demi-saison! Prêté par le Dynamo Kiev, Yaremchuk y a fait étalage de toutes ses qualités. En janvier 2017, Kiev lui donnait sa chance et six mois plus tard, il arrivait à la Gantoise, où son éclosion sera définitive. 

À désormais 23 ans; 91 matchs, 30 buts et neuf assists gantois plus tard; Roman Yaremchuk retrouvera donc la pelouse du CSC Nika Stadium qui l'avait vu faire ses premiers pas parmi les grands. Mais hors de question pour le compère de Laurent Depoitre et de Jonathan David à la pointe de l'attaque des Buffalos de faire dans le sentiment: "Je ne suis pas là en touriste, je suis là pour prendre des points", a-t-il martelé avec appétit, en conférence de presse.

Mis en appétit par leur belle victoire contre Saint-Etienne, les Buffalos aimeraient ajouter des points à leur besace, avant de se mesurer à deux reprises au favori de leur groupe, Wolfsburg. Et Roman Yaremchuk a bien compris le message. 

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